Candlemass – Death Thy Lover (EP)


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Plus qu’un groupe, Candlemass est de ces légendes qui ont un jour, sciemment ou non, apporté leur pierre à l’édifice heavy metal. Celle posée par la formation de Stockolm en 1986 est un énorme pavé et a donné, en plus de quelques unes de ses plus belles lettres de noblesse, son nom au doom avec Doomicus Epicus Metallicus. Les précurseurs sémantiques du sous-genre le plus lent du metal ont depuis émaillé leur discographie de quelques albums formidables et d’autres qui le sont franchement un peu moins. Auréolé d’un statut d’intouchables, le combo se permet même d’annoncer, lors de la publication de Psalm For The Dead en 2012, qu’il s’agissait là de leur dernier album, préférant se concentrer pour les années à venir sur quelques EP (comprendre par là publier des titres qui leur plaisent, sans remplissage ni pression d’une grosse maison de disque) et quelques événements ciblés (entendre par là bien payés, en avion, s’évitant les tournées). Un statut de sénateurs du doom que mieux que quiconque Leif Edling et les siens ont bien mérité. Désormais à l’abri chez Napalm Records, Candlemass publie le très bon Dancing In The Temple Of The Mad Queen Bee fin 2012 puis quatre ans plus tard l’EP Death Thy Lover, 4 nouvelles friandises qu’aucun amateur de la formation suédoise ne pourra renier.

Quitte à ne proposer que quatre titres, Candlemass ne se perd en pas en digressions superflues et balance autant de tubes heavy, s’offrant une épique cavalcade avec la chanson titre en ouverture, deux plongées dans les contrées doom avec « Sleeping Giant », aux faux airs de Cathedral ainsi que « The Goose » probablement ce que Candlemass a produit de plus rampant. Pièce maitresse de l’EP, « Sinister N Sweet » se révèle être un mid tempo imparable porté par un riff qui fera à coup sûr lever tous les poings, même les plus septiques. On se prend alors à espérer, en cette ère où la musique subit de drôle de mutations, versant presque dans une sorte de communautarisme séparant les vinylovores des dématérialisés, que ceux – et ils sont nombreux – qui n’arrivent pas être pertinents sur un album entier prennent bonne note qu’un format plus réduit est une alternative enthousiasmante et efficace.

Avantage ultime du format EP : Les 12’s sont pressé pour être lus en 45T, or ainsi passés en 33T, la musique de Candlemass prend des allures de doom d’apocalypse pas inintéressant. Essayez c’est bluffant.

 

Point vinyle :

L’EP est sorti chez Napalm Records donc il y a quelques couleurs à se mettre sous la dent : du rouge (300 exemplaire, en commande sur leur site), du or (200 exemplaires, toujours sur leur site, avec un slipmate du visuel d’Epicus Doomicus Metallicus) et du classique. Faites votre choix.

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