Nick Oliveri’s Mondo Generator – Best of


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Le cv de Nick Oliveri a une putain de gueule (tout comme Nick lui-même). Le multi instrumentiste étasunien ayant participé au mythe fondateur de la scène que nous chérissons de tous nos cœurs : Kyuss. A la basse sur quelques productions avant que Scott Reeder reprenne le poste, il demeurera à jamais l’un des protagonistes du joyau que tout être humain qui lit ces lignes normalement constitué se doit de posséder : « Blues For The Red Sun ». Il était donc assez concevable qu’on croise sa silhouette dans les tentatives de rebouter le feu que furent Vista Chino et Kyuss Lives ! avec qui il assura, avec brio, moult prestations avant de se retirer dans des circonstances digne d’une série télé à rebondissements.

La carrière visible du grand chauve tatoué ne s’arrête pas à un mythe puisque notre lascar a aussi été une partie bien prenante de Queens Of The Stone Age. Je ne vous cause pas ici des sorties récentes de ce band désormais très bankable, mais de la trilogie originelle qui marqua plus d’un d’entre nous et contribua certainement à ramener une pellée de rockers velus dans le sillage de la scène stoner.

La carrière de Nick Oliveri et ses frasques ne s’arrêtent pourtant pas à ces deux incroyables formations puisqu’il a œuvré aussi, dans un style un chouïa plus punk, avec les Dwarves et Bl’ast en plus de se taper un nombre de featuring dont la liste est presqu’aussi longue qu’un jour sans riffs.

En dehors de ses aventures en collectif, l’Américain a développé son propre collectif : Mondo Generator regroupant à la fois la provoc et l’urgence du punk ainsi que les sonorités californiennes du stoner originel. Distillant ses compos sous diverses formes et auprès de différentes maisons actives dans le bon son, Mondo Generator ou plus précisément Nick Oliveri’s Mondo Generator fait l’objet d’une compilation de son meilleur sur le label transalpin Heavy Psych Sounds Records.

On va tout de suite stopper tout suspens : il n’y a pas l’ombre d’un inédit sur cette plaque, enfin sur ces deux plaques de bon vieux vinyle. Les nombreux inconditionnels qui se pressent à chacune des nombreuses apparitions européennes de Nick peuvent skipper jusqu’au point vinyle ci-dessous pour trouver une nouvelle excuse afin de claquer leur pognon si durement gagné. Les autres n’apprendront pas grand chose des quelques lignes qui suivent si ce n’est que passer à côté des tribulations de cette formation frise l’acte criminel !

On retrouve dans ces sillons 21 perles qui passent du rentre-dedans accompagné des hurlements du concepteur en chef, genre au hasard « 13th Floor » (premier titre de la première face) aux joyaux de la couronne plus apaisés que sont le cuivré « Take Me Away » ou ma préférée : l’énorme « Paper Thin » (dernier titre de la dernière face) sur laquelle la voix habitée de Nick fait un job incroyable. Question provenance, la palme revient à « Dead Planet: SonicSlowMotionTrails » qui contribue au tiers de cette sortie (parce qu’elle le vaut bien). Nous trouvons ensuite une bonne contribution de « Cocaine Rodeo » – le premier long format de ces agités – puis un soupçon de l’album « Hell Comes To Your Heart » (je précise vu que ces as de la déconne ont sorti un lp et un ep avec le même titre).

En dehors de cette pioche repartie de manière cohérente en ce qui concerne le style (répartition intéressante sur les quatre faces), on trouve quelques trucs un peu plus confidentiels genre « Dog Food » tiré du ep du même patronyme, des extraits d’un album solo du maître de cérémonie ainsi que « Turbonegro Must Be Destroyed » de la compilation hommage aux gens de bon goût « Omega Motherfuckers ». Comme mentionné plus haut, rien de bien transcendant pour les – très – nombreux suiveurs de cette légende de la scène originelle, mais un objet de plus à ajouter à leur collection de Kyusseries. Pour les ceusses qui ne seraient pas encore converti, une excellente manière de se plonger dans l’univers musical du type à qui nous devons, entre autres, l’excellent « Mondo Generator » de la plaque sacrée qu’est « Blues For The Red Sun » de Kyuss.

 

Point vinyle :

En plus du truc-machin-chose digital et numérique en digipak, la crémerie italienne nous propose une version double vinyle ordinaire ainsi qu’une version limitée en clear blue (pas pour le soleil rouge) qui peut s’agrémenter d’un cabas et d’un t-shirt pour les groupiles confirmés que vous savez parfois être.

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