Spectral Haze – Turning Electric


Formé à Oslo en 2011 par quelques activistes de la scène black metal régionale (Black Magic, Aura Noir…), Spectral Haze se place sans honte sous le haut patronage du grand planant : j’ai nommé Hawkwind. Guide spirituel de quiconque veut explorer l’infinité de la galaxie, les anglais sont à n’en pas douter l’influence principale de cette chouette récréation qui a déjà, à l’heure où sont écrites ces lignes, pris fin : le groupe a splitté. Le quintet, dont les alias nous plongent dans un bonheur de second degré (Spacewulff, Sonik Sloth, Doomdogg, Celestial Cobra, Electric Starling, Power Panther sans oublier Freedom Fox, qui vient placer un solo sur « Ajaghandi »), ne se prend définitivement pas au sérieux tout en publiant à intervalles réguliers d’honnêtes preuves de leur talent. Turning Electric faisant office dans ce contexte de troisième (et meilleure) empreinte cosmique.

Oui mais voilà, au milieu d’un très honnête disque de rock psychédélique, fuzzé jusqu’à l’os et franchement agréable à l’écoute, se dissimule « Turning Electric », 3’43 d’orgasme sonore dont les vertus spaciales sont incontestables. Un morceau de bravoure transformant le plomb en or et conférant à l’album, en sus de son nom, un potentiel aussi infini que le cosmos dans lequel il nous laisse dériver. D’autres titres bien sûr ont de quoi passionner, tels l’envolée nébuleuse « They Live » ou la doomesque « Ajaghandi », faisant de ce troisième (et donc probablement ultime) album de Spectral Haze, un témoignage parfait des qualités du groupe.

Court et percutant, Turning Electric est bien plus qu’un album pour nostalgiques d’Hawkwind, c’est un véritable voyage dans l’infini espace, qui ne peut que nous faire regretter que le groupe ne soit plus. Et ce n’est pas tous les jours que se dissimule un véritable hit dans les disques embrumés dont nous vous parlons ici.

 

Point vinyle :

Totem Cat, label et distro française chaudement recommandable propose cet album en différentes versions  (en sus du test press):

  • 50 exemplaires en « Falcon Edition» avec une pochette alternative chic et choc, le tout numéroté à la main.
  • 250 exemplaires en « Falcon splatter » sans la pochette alternative chic et choc, le tout numéroté à la main quand même.
  • 300 exemplaires noirs, tout simple, tout sage, mais qui fait planer quand même.
Note de Desert-Rock
   (7.5/10)

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