Alcohsonic – Never Drink Without Sonic Element


(2005)

Il s’agit de la première démo pour ce groupe hexagonal formé actuellement de Pierre M. à la guitare, de Ben à la batterie, de Pierre G. à la basse ainsi que de Seb aux chants et à la guitare. Débutant leur aventure sous l’impulsion des deux grateux de la formation en deux-mille-cinq, Alcohsonic a rapidement rejoint les studios en duo pour graver ce premier jet en décembre de la même année.

Le manque de recul et l’empressement de cette bande à rapidement sortir une autoprod pourrait rebuter les sectaires qui ont une vision très étroite de la musique et ne s’intéressent qu’exclusivement aux groupes ‘en place’. Que ceux-ci se rassurent, même s’il plane une certaine fraîcheur spontanée sur cette plaque, il n’est pas question ici de bidouillage de débutants au son négligé.

Alcohosonic ouvre les hostilités de ‘Never Drink Without Sonic Element’ avec une petite intro style sonnerie de portable pour ado et tape tout de suite dans le dur avec ‘Alcohsonic Days’. Ce titre groove bien et les incursions de slap lui donne un relief particulier qui le détache un peu des influences des Mushroom River Band et Spiritual Beggars dont le groupe est proche musicalement. Suivent deux compos ‘Big City Life’ ainsi que ‘No Brain’s Land’ que je préfère dans un style très fuzz avec des parties vocales plus fluides que sur le premier morceau. Les alternances entre mid tempi et gros murs de grattes saturées sont du plus bel effet. Suit un titre acoustique, ‘Bloody Whiskey’, avec des guitares comme trame et une grosse voix cassée posée dessus. Cette vision feu de camp bluesy ne m’a guère convaincu et une pression sur skip fait rugir ‘Doctor Rock’ repris de Motörhead. Pas franchement fan de la bande de Lemmy, je concède que même chanté par des francophones, ce titre a plus de classe qu’avec la voix de l’homme au poireau !

Une nouvelle incursion dans le monde acoustique arrive rapidement après avec ‘Life’ qui s’éloigne résolument du stoner pour marcher dans les traces des fameux Unplugged de manière très agréable. L’électricité reprend ses droits sur ‘Schizo Man’ qui est assez punk’n’roll avec son déluge de riffs interprétés pieds au plancher dans un trend assez proche des Hellacopters. Pour en finir avec ce premier effort, ‘Alien Sex Generator’ prend le relais avec pour introduction la fameuse déclaration de Bill l’amateur de cigare au sujet de sa relation avec Monica. Bien couillu, ce titre évolue dans un registre passablement en vogue dans la scène stoner scandinave, style Dozer, Truckfighters ou Honcho, et me plaît donc particulièrement surtout avec ses parties de synthé au bon vieux son typé mélotron.

Une bonne entrée en matière dont la suite (live) est chroniquée dans ces pages

Contact:
www.myspace.com/alcohsonic
www.alcohsonic.net

Chris

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