Blackstone – Blackstone


Blackstone - Blackstone

Ca alors, c’est pas commun : un groupe français qui se revendique ‘stoner’, ça court pas les rues ! Alors évidemment, on ne sait pas à quoi s’attendre avant d’écouter Blackstone pour la première fois, ce nouveau projet initié par Marc Varez, plus connu sous nos contrées comme le batteur de Vulcain (rien à voir musicalement avec ce qui nous est proposé ici). Quel soulagement une fois les premières notes passées. Allez, ne gardons pas le suspense plus longtemps, c’est un excellent disque de stoner, et un superbe disque tout court. Tout commence merveilleusement avec la combinaison ‘Are You Ready’/’I Love Her’, deux morceaux hyper heavy, s’appuyant sur des riffs énormes. Au bout de deux ou trois chansons, on commence en fait à comprendre le fondement de tout ça : de par leur position de précurseurs du stoner en France, ils ont fait le meilleur des choix dans leur approche de la musique, c’est-à-dire qu’ils ont choisi de repartir aux bases du stoner, aux racines du genre même, c’est à dire avant tout aux premiers Black Sabbath, mais aussi, et ce n’est pas du tout à négliger, aux vrais précurseurs du genre tels que Masters Of Reality. On retrouve donc des relents du groupe de Chris Goss sur certains morceaux, et ce n’est pas pour nous déplaire ! On tombe aussi parfois sur des morceaux aux influences blues prononcées (je ne parle pas du ghost track, tendance country !). Le morceau titre ‘Blackstone’ n’est pas sans rappeler le Danzig des débuts (!), tout comme ‘Erotic Theater’, c’est dire la variété de genres musicaux et d’influences brassés sur ce disque. Et le plus fort c’est que le tout reste excellent, brillant à plus d’un titre. Complètement décomplexé, le groupe se lance dans des passages audacieux de claviers, d’harmonica, de voies orientales (influences orientales très prononcées sur plusieurs morceaux, encore une expérimentation inédite plus que réussie !), etc, le tout s’incorporant magnifiquement aux chansons, et servi avec efficacité par une production énorme. Les musiciens, d’illustres inconnus jusqu’ici, sont excellents, sans parler de ce très bon chanteur, Ian Kent, à la voix tour à tour chaude et rocailleuse, bluesy ou heavy. Bref, inutile de tergiverser, il s’agit d’un disque à se procurer immédiatement. Ne le faites pas pour le mauvais prétexte qu’il faut ‘soutenir les groupes français’, mais simplement parce qu’il s’agit d’un des tous meilleurs albums du genre, tout simplement, tous pays confondus.

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