Coldworm – Nothing Ends


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2014

Les normands de Coldworm montrent un sacré savoir-faire dans ce Nothing Ends, totalement autoproduit « à la maison ». Avec des influences comme Qotsa (plus proche de Rated R) et Soundgarden, on pense tout de suite entrer en territoire connu. La première suinte en effet tout au long de la galette, notamment dans le ventre de « A Dying Geek » ou en conclusion de « The Things You Need ». Ces parties Hommesque restent savamment disséminées et très bien exécutées. Josh Homme est d’ailleurs remercié dans les crédits, à bon entendeur !

La surprise est à chercher dans le soin apporté à l’ensemble des compositions et la recherche sonore dans son ensemble. Les morceaux sont ainsi souvent construits de manière complexe. Les ruptures de rythmes, ponts et multiplications de parties sont légions et maîtrisés. Ce qui frappe, c’est surtout l’utilisation intelligente des instruments. Les classiques du genre mais pas seulement. Le deuxième morceau « Charts Breaker » est en cela assez représentatif. Une basse qui slap une boucle courte suivit de près par des « tapes dans les mains ». Le rythme en impose déjà. Mais il est encore des idées. Une montée en puissance, une rupture de rythme, et une flute qui vient apposer quelques digressions. Les instruments sont utilisés avec intelligence et s’en ajoute donc d’autres, plus surprenant. Pour le reste on vous laisse découvrir.

Coldworm prépare la suite de cet opus au Warehouse Studio de Vancouver, on leur souhaite bonne continuation !

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