Electric Wizard – Witchcult Today


Electric Wizard - Witchcult Today

Presque 4 ans d’absence pour le sorcier, le temps de se remettre du pseudo échec de ‘We Live’ (d’ailleurs seul absent dans ces colonnes, ce qui n’est pas plus mal d’ailleurs). Jus Oborn a fait le mort depuis fin 2005, après les multiples annonces de dvds et autres enregistrements d’album, avortés depuis. Et voilà qu’en Juin 2007 cela tombe, le nouvel album est en route, et cela sera occulte et rituel.

Grand amateur de films d’horreurs et d’épouvantes des années 60 à 80, Oborn a décidé de s’en inspirer pour en écrire la bande son. Ce qui nous donne un album fluide en comparaison avec le précédent très haché, où sont célébrés des films marquant comme The Dunwhich Horror, The Satanic Rites of Dracula (surnommé ici Drugula, les paroles racontant les trips sanguinaires du comte immortalisé par le grand Christopher Lee) ou même des auteurs Français comme Jean Rollin ou Serge Gainsbourg. Transpirant littéralement les décennies 60’s et 70’s, aidés en cela par les photos érotiques grand-guignolesques du livret tirés de manuels de ‘bitchcraft’ ayant eu leur succès en cette période et une production vintage enregistrée sur du matos d’époque (le fameux studio londonien Toe rag), difficile de ne pas succomber à l’atmosphère séductrice et même has been de ce nouvel album.

Musicalement, on reste en terrain balisé, EW reste EW, Oborn en ayant toujours été le leader et compositeur principal. La puissance sonique de Let us prey rencontre le côté mélodique de Come my fanatics et certaines réminiscences de Dopethrone pointent leur nez à plusieurs occasions, on ne pouvait rêver mieux pour satisfaire tout le monde. Très portés sur les ambiances, le sorcier s’offre même un morceau épique en hommage à The Goblin, Death SS ou encore Coven où l’orgue et le sitar contribue à créer une atmosphère suffocante pour un rituel satanique tout à fait réussi.

Tour à tour surprenant ou prévisible, ce nouvel album n’en était pas moins attendu et plus de 3 années de silence ne furent pas de trop tant il se replace dans la continuité des précédentes œuvres du groupe anglais, dans ce style épuré où seuls priment les riffs et l’ambiance sépulcrale d’un doom racé.

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