Eon Megahertz – M.E.T.E.O.R.


Eon Megahertz - M.E.T.E.O.R.

Ca fait un bon moment maintenant qu’on entend parler d’Eon Megahertz, jeune groupe français aux influences plutôt enthousiasmantes, qui fait son petit bonhomme de chemin dans la « scène » française, humblement, sans faire de vagues. Personnellement, j’entendais parler de sorties « obscures » (je suis un indécrottable feignant : si ça sort pas chez mon disquaire, je tombe rarement dessus !) ici ou là, sans vraiment savoir de quoi il s’agissait. Tout juste entendu un mp3 ou deux.

Bref, voilà que débarque leur première « vraie » galette, qui plus est chez un label fort sympathique sous la bannière Sriracha / At(h)ome. Ben là, surprise. Du peu que j’en avais entendu, Eon Megahertz a changé. En bien ? Sans doute, mais pas pour tomber du côté « stoner » de la force non plus. Parce que oui, ce groupe que l’on pensait tout acquis à la cause stonerienne française, que l’on se voyait volontiers en fer de lance d’une scène qui commence à se faire bouillonnante (l’air de rien), on a presque l’impression qu’il nous abandonne un peu.

C’est donc la chronique de quelqu’un de satisfait MAIS déçu que vous êtes en train de lire. Satisfait parce que je suis un rocker, j’aime tous les genres de rock, et à ce titre je suis servi, parce que ça balance bien. On passe de chansons que n’auraient pas renié les Backyard Babies (« The speaker machine »), Monster Magnet (« METEOR »), Rocket From The Crypt (« The Atom Age »), les Hives, à d’autres que l’on croirait presque pompées sur les Ramones (« Operation gold in Oran ») ou le AC/DC période Bon Scott (l’intro de « Miss Wong » très proche de « Squealer »), et c’est plutôt flatteur, dans ma bouche ! Bref, ça envoie du bois, mais ça tend pas mal vers le punk-hard-rockabilly, en gros.

Et du coup, ben, le fan de stoner a du mal à retrouver ses petits ! Ca manque cruellement d’une seconde guitare pour renforcer tout ça (le son de gratte est franchement maigrelet, ça manque un peu de saturation et de « gras »).Le puriste pourra donc passer carrément son chemin, tandis que l’amateur ouvert d’esprit y trouvera quelques riffs bien charpentés à se mettre sous la dent (« Corporation fix », « Under my middle finger »).

Maintenant, tous les ingrédients sont réunis pour obtenir un franc succès dans un secteur largement déserté en France, et on leur souhaite.

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