Radio Moscow – New Beginnings


Radio Moscow revient après un Magical Dirt excellent sorti en 2014, qui leur a permis de tourner pendant 4 années à travers le monde et de nous offrir un très bon album live au passage. Toujours prêt à distribuer l’un des meilleurs son 70’s/psychédélique/rétro actuel, ce New Beginnings a fort à faire pour reprendre le flambeau.

On savait Parker Griggs adepte des soli généreux et maîtrisés, et force est de constater qu’il était difficile de le cacher tant l’attaque de ce sixième album expose son talent. On part à toute berzingue, guidés par des guitares virtuoses. Une énergie qui rappelle justement leurs prestations live.

Déjà à la sortie du Live in California, il semblai ardu de revenir à leurs productions précédentes car paraissant trop sages ou propres même si nous perdions en justesse. Ici, on prend le meilleur des deux mondes grâce à un enregistrement à l’ancienne, dans une seule pièce, au Lost Ark Studio de San Diego. En ressort un spectre sonore riche des rebonds naturels du son adjoint d’une spatialisation aux petits oignons.

Les deux morceaux instrumentaux « Woodrose Morning » et « New Skin » sont ainsi un régal et peut être les plus belles réussites de l’album. Sans oublier « Dreams », servant de clôture mais surtout d’apothéose avec ses 6 belles minutes.

Toutefois, on peut déplorer la parfois sur-utilisation de leurs gimmicks, tant guitares que voix, dont les résurgences successives « No One Knows Where They’ve Been » et « Last To Know » sont par trop fatigantes. Leur position au milieu de la tracklist est dès lors un réel point noir si l’on souhaite faire une écoute linéaire.

Mais l’avantage avec une discographie de cet acabit, c’est qu’il est possible d’aller y piocher ses préférences. Si la mienne ira encore au quatrième album Brain Cycles, ce New Beginnings est le bienvenu dans ma collection.

Note de Desert-Rock
   (7/10)

Note des visiteurs
   (5.75/10 - 4 votes)

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1 commentaire
  • Album pénible, avec un batteur qui ne fait jamais aucune rythmique.Il tape partout, n’importe quand, n’importe où.Il a le même mauvais style que Ginger Baker ou Mitch Mitchell, ou le batteur de Mastodon. Aucun morceau n’a de structure. Le guitariste est trop bavard, sa voix médiocre. Tiens, je n’ai pas entendu le bassiste…
    A éviter d’urgence.
    Dommage, les premiers albums étaient bons.
    L’ancienne rythmique qui est partie avec Blues Pills était bien meilleure. Blues Pills qui maintenant sombre dans le funk le plus lourdingue…. C’est un autre sujet
    New beginnings qu’il s’appelle… Soon the end aurait pu être le sous titre

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