Slow Season – Mountains


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Hey Babe, saute dans le van VW on part en randonnée. Les montagnes nous appellent. Forces de la nature, aussi belles qu’imprévisibles. Allons nous connecter à elle et retrouver notre nous profond. La route qui nous y mène est rockailleuse. La « Sixty Eight » est directe, ombragée par le(d) zeppelin qui y offre refuge sous son groove soyeux à la Bonham. Tu vois là bas, la communauté « Synanon » ? Des gens bienveillants, sous influence plus sabbathienne, avec toujours ce sens du groove un côté plus heavy en sus. Et comme depuis le début de notre périple, toujours ce sens de la mélodie et du riff propre aux origines  de notre hard-rockeuse de mère nature.

Nous voilà arrivé. Commençons l’ascension avec en contrebas « King City », décidément les points de vus sont plus variés que ce que l’on pensait et les refrains toujours accrocheurs. Cette virée est tout en fluidité. La nature du son est pure, sans fioritures. Respire cette ronde basse qui nous tend les bras depuis  le début. Ca « Shake » vraiment pas mal par ici. Ils ont été bien inspiré de jalonner tout le chemin de ces riffs de classic-rock. On ne risque pas de se perdre, le terrain semble connu depuis les 60’s. Pourtant on ne s’ennuie pas à le pratiquer régulièrement, faut dire qu’avec ses incursions bluesy, ces dénivelés folks, le chemin paraît maintes fois rabattus mais est ici d’une fraîcheur vivifiante. Il est bon de revenir aux sources, de leur rendre hommage tout en sachant les réinterpréter. Attardons nous sur ce «Ain’t Gonna Listen ». Tu vois depuis que les pierres qui roulent ont formé ce « Sympathy for the Devil », on n’en avait pas vu des comme ça. Un piano, des clappements de mains, des « ouh ouh », et surtout une saine énergie.

Déjà quelques 6 titres que nous nous sommes échappés de toute contemporanéité, c’est flagrant une randonnée avec les équipements d’époque ça apporte une chaleur, une spontanéité et un charme que l’on ne croise que trop rarement de nos jours. Ici l’« Endless Moutain » nous tend les bras, abandonnons nous dans sa sincérité, son efficacité. Toi aussi tu te surprends à fredonner ses refrains depuis que tu t’es laissée une première fois à arpenter les monts et merveilles de cet album. Ils t’accompagnent comme autant de classiques, mais d’aujourd’hui. Les derniers titres jusqu’au pic ne sauront démentir la vitalité de notre échappée, à quelle point elle est riche, rythmée, référencée mais toujours inspirée.

Slow Season a tracé un chemin où il fait bon se délecter des éléments essentiels : du riff, du groove, des arrangements, une voix. Symbole d’une renaissance de la nature même d’une excellente sortie.  Je vais me reprendre une bouffée d’air, profites en babe, des excursions aussi classieusement menées, ça fait du bien.

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