The Howling – Desert Songs


The Howling - Desert Songs

Actif depuis 2001, initialement sur Toulouse et désormais à Paris, le quatuor hexagonal nous gratifie ces jours d’un excellent premier effort soigné qui devrait nous permettre de patienter jusqu’à la sortie de leur premier long format l’an prochain. Produit par Lionel Darenne, qui collabora par le passé avec le fort réputé Steve Albini, cet album a été assemblé aux Studios Sriracha plus réputé par les passages des gloires françaises métallique que par les enregistrements de groupes psychédéliques.
S’inspirant des mythiques Kyuss pour son titre, ce sept-titres bénéficie d’une production de toute beauté qui met remarquablement en valeur les titres proposés par The Howling. Oscillant entre rock psychédélique et desert rock, ce groupe-là fera à coup sûr parler de lui ces prochains temps vu l’excellente qualité de ses compos.
‘Desert Songs’ débute de manière un peu rentre-dedans avec ‘Dogs On A Leash’ sur lequel la basse vrombit sur une boucle de guitare entêtante un peu comme sur ‘Big Sky Theory’ de Dozer, mais en nettement moins long. S’en suit ‘Fin Du Jeu’, titre chanté en français qui m’a d’emblée séduit vu mon affection pour le rock francophone, pas franchement stoner, cette plage est un bon morceau de rock bien balancé et très carré. Sorte de bref interlude acoustique à la Soulfly, ‘The Race’ est une ode au fameux loup blanc ornant les visuels du groupe qui fait rapidement place au titre éponyme. ‘Desert Song’ est une ballade psychédélique qui me fait penser à ‘Down In A Hole’ d’Alice In Chains dans sa première moitié avant de déraper complètement dans un déluge sonique de pure inspiration seventies. On rejoint l’intimisme avec ‘Sister N’Angel’ et ses guitares acoustiques dans un style qui n’est pas sans rappeler Orquesta Del Desierto avec sa petite touche de rythmique tambourinée au terme de la chanson. Changement de décors avec ‘Surfin’70’s’ qui nous sort du désert californien avec son riff bluesy graisseux à souhait. Puisque tout a une fin, celle de cette production se nomme ‘Sinner’ et est interprétée dans la plus pure tradition feu de camp juste avec une gratte sèche en support aux chants un poil éraillé de Julien.
Un tout bel effort d’un groupe de Francophonie qui explore tous les styles du mouvement qui nous tient tant à cœur.

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