Glowsun, Karma To Burn, 3 décembre 2009, Hôtel de la musique, Roubaix, France

Vive les GPS….car sans cette merveilleuse invention, jamais je n’aurais pu trouver l’hôtel de la musique à Roubaix en ce jeudi soir, où, à l’initiative de Glowsun, va se produire Karma to Burn. Car, non content d’avoir sorti un super album fin 2008, nos amis lillois joue ce soir avec ses deniers personnels pour la venue du légendaire trio américain. A 20H30, les hostilités débutent. Le Projet Bière Bitch ayant du annuler pour cas de force majeure, c’est à Human Jail, jeune combo de la métropole au bassiste très jovial de prendre la scène d’assaut pour un set d’une petite demi-heure. Une très belle opportunité pour eux. Trois quarts d’heure plus tard, c’est au tour de nos « hôtes » du soir de monter sur la minuscule scène de l’hôtel de la musique pour entamer leur set par une nouvelle compo prometteuse intitulée « Death face » et nous propulser dans leur univers psychédélique.

L’encens se consumme, les images projetées sur l’ampli basse et derrière les fûts colorent la scène et lui donnent l’atmosphère rougeatre d’un coucher de soleil. Et pendant ce temps là, Ronan et Fabrice assurent tandis que Jo, affolant de maitrîse technique, enchaîne les riffs ravageurs. Dans le désordre, on aura droit, entre autres, à un deuxième inédit (« Lie »), mais aussi à « Green World, Sick World », « No Way », « Barbarella » ou encore « Virus ».

Un set d’une qualité exceptionnelle et d’une intensité incroyable, servi en prime par un public très réceptif et assez démonstratif. Les 2 nouveaux titres qui devraient figurer sur le prochain album (sortie en 2010 ?) ne laissent augurer que du bon, d’autant qu’après le gig, Fabrice me dira qu’un autre morceau, « très bandant à jouer » n’a malheureusement pu être fignolé à temps pour pouvoir être présenté ce soir. Glowsun vient donc de faire un nouveau pas en direction de la cour des grands. Et on y vient justement aux « grands ». Vers 22H40, Will Mecum se présente devant le micro, assène un « As far as i know, we’re Karma to Burn » et enchaîne avec un monstrueux riff de guitare. Et c’est parti pour une claque musicale d’1H 20 d’un show intense, sans temps mort. Le groupe est dans une forme olympique, et surout, tout sourire pour cette dernière date avant l’Angleterre.

Les riffs s’enchaînent dans un déluge de décibels pendant que la section rythmique matraque sévère. Rob Oswald, dégoulinant de sueur après moins de 5 minutes de concert, sautille sur son tabouret et bastonne son kit avec une certaine frénésie.

Et on ne peut que constater que l’homme dompte parfaitement l’instrument. Pendant ce temps là, son alter ego Rich Mullins malmène les rails de chemins de fer qui lui font office de cordes. Comble du bonheur, le son est d’une qualité exceptionnelle et le public composé d’aficionados. L’intensité du show va crescendo à mesure que les titres, ou bien les numéros (c’est au choix), défilent. Au fil du set, le headbanging s’intensifie, laissant ensuite la place au slammers et même à un stage-divers.

Il est près de minuit (l’heure du crime) quand vient l’heure du rappel. L’occasion pour Mecum de nous promettre en guise de fin une chanson relativement calme avant de mettre à genoux et d’exécuter la petite centaine d’heureux spectateurs que nous sommes dans une furie sonore indescriptiblement jouissive. Encore merci donc au génial inventeur du GPS pour m’avoir permis d’assister à cette soirée. Et surtout un grand merci à Glowsun et K2B pour la claque que je me suis pris ce jeudi soir. PS : un grand merci à Chrystel Cornille pour les photos

Stonerpope

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