Hermano, Loading Data, 8 novembre 2007, Nouveau Casino, Paris, France

Jeudi soir, direction la Capitale pour un concert LOADING DATA/HERMANO. 
Première constation, les dieux du rock sont avec nous ce soir, car trouver une place, à Paris, devant une station de métro, en pleine heure de pointe, c’est pas donné à tout le monde. 

Bref, à peine arrivés au nouveau casino, juste le temps de prendre une bière (au passage, 4€, il y a de l’abus – heureusement que je n’ai pas payé les tournées) que Loading Data prend la scène d’assaut. Première constation : quel putain de son ! Ca promet une excellente soirée. Le trio joue à domicile et profite d’une salle archi-comble et très réceptive pour enchainer les titres sans vraiment de temps mort. La machine est rodée, le set est carré, et finalement, on ne voit pas le temps passer. On retiendra du set « Voodoo » (nous sommes comme une grande famille ce soir) ou encore le décalé « Do it on the Beach ». Mention spéciale à « Circus Blues » qui le fait grave en live. Bref, que dire mis à part que ‘Rodeo Ghettoblaster’ est sorti… 

vers 21H00, c’est au tour d’Hermano de monter sur scène pour Une grosse heure de pur bohneur. Dès les 3 premiers morceaux, le ton est donné : le combo piochera allégrement dans ses 3 galettes pour offrir un set varié. « Left side bleeding », « Senor Moreno’s Plan » et « Cowboys suck » ouvrent donc le bal, rien que ça. Le groupe se rappelle au bon souvenir de son dernier passage à Paris, « on the boat », fin 2004, devant 3 pelés et un tondu, et semble satisfait de jouer cette fois-ci devant une salle remplie à ras bord (au delà de la capacité maximale ?). Dandy Brown est ultra souriant, Dave Angstrom toujours aussi barré, et John Garcia assure au micro. Servi par l’énorme son du casino, c’est Chris Leathers qui sera le plus impressionnant ce soir: ça tape fort, ça tape bien, à tel point que le sol de la salle parisienne en tremble encore. Le groupe enchaine donc les morceaux pour notre plus grand bohneur. En vrac, on a le droit aux nouveaux « Kentucky » et « Exam room », sur lequel le public a vraiment réagi, mais aussi aux classiques « 5 to 5 », « Angry American » ou encore « The Bottle ». Après un petit délire de Angstrom sur Krokus et Tesla, le groupe nous offrira un poignant « My Boy ». Bref, autant dire que c’est le sourire aux lèvres, et ce malgré la pluie, que cette soirée du 8 novembre s’est achevée. 

PS : Les gars qui braillent pendant le concert : « Alors, tu la fais ta reprise de Kyuss ??? », c’est casse-caramels….

Stonerpope

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