ORANGE GOBLIN (Octobre 2014)


En ce vendredi 24 octobre, Orange Goblin et Saint Vitus font tournée commune (avant que Wino ne jette un froid en Norvège) et sont de passage par la capitale pour nous offrir un show mémorable à la Flèche d’Or. Quelques heures auparavant, rencontre avec Joe Hoare (guitare) et Ben ward (chant), deux Goblins bavards non dénués d’humour autour d’une bière.

 

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Comment se passe la tournée jusqu’à présent ?

Ben : Tout va très bien, super public tous les soirs. Plus de monde que ce que l’on pensait, en fait. Bien évidemment c’est un grand honneur d’être en tournée avec un groupe comme St Vitus. Je pense que nos deux groupes sont très complémentaires, St Vitus a des titres avec des tempos plus rapides aussi, donc ça fait un bon mix de chaque élément par chacun des groupes. Franchement tout va bien, on passe de supers bons moments. C’est le top.

Joe : Je dois ajouter que les français, autant que pour St Vitus, ont été incroyablement bons.

Ben : Ouais le public français est certainement le meilleur qu’on ait rencontré jusqu’à présent.

 

Vraiment ?

Ben : Ouais vraiment. L’année dernière on a dû faire 5 shows en France pendant notre tournée européenne et ça faisait longtemps qu’on n’était pas passé par la France alors. Et tout avait été génial, en plus des deux Hellfests que l’on avait faits.

 

Et tu étais là en Août pour un DJ set (lors des Stoneds Gatherings), tu as même fais une reprise de St Vitus ce soir là.

Ben : Oui, j’étais avec Church of Misery et… High on Fire, c’était cool. On a repris “War is our Destiny”. Je me suis vraiment amusé sur cette soirée.

 

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Vous dites être surpris du public tous les soirs, pourquoi ?

Joe : Je ne sais pas. En fait je pense que l’on ne sait jamais à quoi s’attendre pour un concert. Parfois tu te dis que des centaines et des centaines de personnes seront là et finalement non. Je crois qu’en fait quand nous avons commencé, à l’époque, le public français n’était pas aussi nombreux que maintenant. En plus on n’a pas beaucoup joué ici pendant un moment jusqu’au Hellfest.

Ben : Je crois que quoi qu’il se passe, on se sous-estime un peu. Je veux dire quand tu regardes cette scène actuelle, St Vitus et Orange Goblin font très certainement partie des deux plus gros noms aujourd’hui aux côtés d’Electric Wizard, Unida, etc… On ne devrait pas être si surpris mais pendant cette tournée on joue dans des endroits où l’on n’a encore jamais été. On n’avait jamais joué dans des clubs à Madrid, ni à Lisbonne ou Bordeaux. Tout cela est nouveau et voir autant de gens venir chaque soir, c’est énorme.

 

Comment cette tournée commune s’organise-t-elle ?

Ben : C’est un peu une tournée avec deux têtes d’affiches. Chaque groupe a à peu près le même temps de jeu. Pour le moment nous jouons en premier et St Vitus clôt le show mais quand nous serons au Royaume Uni ce sera l’inverse. On est vraiment sur un pied d’égalité, il n’y a pas de rivalité d’ego entre nous et chacun fait ce qu’il veut. C’est cool.

 

Et que représente St Vitus pour vous ?

Ben et Joe : DOOM !

Ben : Je veux dire quand je me suis mis à écouter ce style de musique, les premiers groupes que tu découvres et qui t’influencent sont St Vitus, Pentagram, Trouble, The Obsessed. Ce sont toujours les mêmes groupes qui ressortent au même titre que Black Sabbath. St Vitus ont toujours été là.

Joe : Ce sont des légendes tu sais. C’est vraiment un honneur que ça soit nous qui faisions cette tournée avec eux parce qu’…

Ben : … ils n’ont jamais fait un mauvais album. Ils ont toujours été réguliers et excellents.

 

Du coup vous pensez aussi être « Born too late » ?

Ben : A vrai dire on en parlait hier soir et Chris leur a bien dit qu’eux sont nés au bon moment. Ils ont grandi quand Black Sabbath sortait ses premiers albums. Eux sont nés au bon moment, nous sommes nés trop tard.

Joe : Je crois que tous les groupes qui jouent ce style de musique, pensent être nés trop tard…

Ben : Oui, on raté Black Sabbath sur scène

Joe : … et cette chanson en fait, « Born too Late », chaque parole sonne vrai en tout cas en rapport à ma vie. J’étais le gamin qui ne portait que des vêtements rétro et avec une drôle de coupe de cheveux …

Ben : Quand tu écoutes cette musique, tu es toujours considéré comme un outsider, en dehors des normes

Joe : C’est une chanson parfaite

 

Est-ce votre chanson préférée de St Vitus ?

Joe : Ça doit probablement être mon titre favori ouais.

Ben : Pour ma part ce serait « Dying Inside », mais ils en ont tellement d’excellents titres.

 

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C’est la tournée pour les 35 ans du groupe, est ce que vous pensez que c’est un bon exemple à suivre ?

Joe : 35 ans !

Ben : Bien sûr ! Je ne vois pas de raison de stopper ce que l’on fait. On fait plus attention à nous maintenant quand on est en tournée, parce qu’il le faut. Quand tu vois Wino, c’est une vraie source d’inspiration, tous les soirs il est présent et fait un super show. Et il fait ça aussi pour sa carrière solo ou The Obsessed ou Spirit Caravan… Il se tient occupé tout le temps. Et tous ces groupes d’un certain âge sont toujours là, Trouble, The Skull, leur longévité vient aussi du fait qu’ils ont une longue et consistante discographie. J’aime à penser qu’Orange Goblin est dans la même veine. Il n’y a pas de raison que dans 15 ans on ne soit pas encore là.

Joe : Et ça te permet de rester jeune… bon OK on a l’air plus vieux, mais quand même ça fait 20 ans que l’on fait ça, ce n’est pas encore aussi impressionnant que St Vitus. Mais ça va vite, le temps défile. En tournée, chaque soir une ville différente, ça va tellement vite…

Ben : C’est vrai le temps défile parce que tout tient du rituel. Tu arrives, tu décharges le bus, tu installes le matériel, tu fais ce que tu as à faire, tu fais les balances, tu vas sur scène, bois quelques coups, prends une douche, retour dans le bus jusqu’à la prochaine ville et tu répètes ça tous les soirs. C’est pour ça que le temps défile vite.

Joe : Et avant que tu ne t’en rendes compte tu es toujours bourré…

 

Il y a de cela 20 ans, vous imaginiez-vous être ici aujourd’hui ?

Ben : Non pas du tout. On n’avait aucune ambition, on se voyait juste faire quelques albums et quelques shows dans les bars du coin.

Joe : Je me rappelle quand on a fait notre premier album, je me disais « waouh on a fait un album, ce serait énorme si on arrivait à en faire un deuxième »…

Ben : En fait tu ne réalises pas que ça se passe. Il n’y a que quand tu prends un peu de recul que tu te dis que l’on a quand même achevé quelque chose de non négligeable. On a des fans un peu partout de par le monde, quand même !

 

Avez-vous des regrets ?

Ben : Oh il y a quelques mauvaises choses qui nous sont arrivées qu’on aurait peut être pu mieux contrôler. Mais je pense que je ne changerais rien, la façon dont notre carrière a avancé ces 20 dernières années me fait dire qu’il n’y a pas de regrets à avoir.

 

Comment expliqueriez-vous votre longévité ? Vous êtes maintenant assimilé comme un groupe « culte », un lien avec votre évolution musicale ? Ou d’autres raisons ?

Ben : Je ne sais pas. Ce n’est pas comme si on se demandait comment ça s’est passé. En fait je pense que c’est dû à beaucoup de choses. Pour commencer on a toujours essayé de faire de supers disques, de supers shows et maintenant il y a toute une nouvelle génération qui a grandi en écoutant Orange Goblin et qui nous juge comme une référence. C’est toujours surprenant mais c’est un honneur quand un groupe vient te dire qu’il écoute Orange Goblin depuis 15 ans et qu’ils ont appris la guitare avec nos morceaux.

Joe : Je me dis aussi que ça a un lien avec notre approche en tant que groupe. On a toujours été un groupe qui bosse dur, on a toujours été les pieds sur terre, à la rencontre de notre public après les concerts…

Ben : On est accessible, on tient le stand de merch que l’on puisse rencontrer nos fans, signer des trucs. On n’a jamais été à faire nos « rock stars ». On est des mecs qui ont la chance de faire ce qu’ils aiment pour vivre.

 

Cela fait 20 ans que vous êtes ensemble, c’est quoi votre secret ?

Joe : On a toujours été des amis. On était amis avant que l’on ne commence le groupe et…

Ben : On a un fonctionnement très démocratique.

Joe : … on est toujours honnêtes entre nous.

Ben : On s’assure de toujours partager les mêmes idées et de vouloir aller dans la même direction. Évidemment il y a des moments  de tension mais on est comme des frères, on passe l’éponge et on avance. Et que nous soyons amis déjà avant le groupe, forcément ça aide.

Joe : Oui, oui on a une longue histoire commune et je pense que comme Ben l’a dit quand nous composons, on essaye de prendre en compte les influences de chacun. On n’a pas tous exactement les mêmes influences musicales…

Ben : On n’a jamais été amenés à nous limiter, à se dire que ce riff sonne trop death-metal ou autre… Si on pense que c’est bon, on assume tous.

 

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L’année prochaine vous allez fêter vos 20 ans en jouant un set spécial aux Desertfest Londres et Berlin, pourquoi seulement deux shows?

Ben : Parce qu’il n’y a que deux Desertfest (rires)

 

Ah non il y en a un troisième maintenant.

Ben : Ah oui c’est vrai. Non on a beaucoup de projets pour l’année prochaine, plein de gros festivals, il va il y avoir des annonces, mais pour l’instant on ne peut rien dire.

 

Et pourquoi avoir choisi de jouer The Big Black dans son intégralité ?

Ben : Je pense que c’est certainement celui qui définit le mieux ce qu’Orange Goblin était à nos débuts. Beaucoup de gens nous ont connu avec. Et en tant que groupe cet album, en tout cas pour moi personnellement, c’est un de mes préférés. J’ai vraiment des souvenirs spéciaux avec cet album. C’est certainement celui duquel on tire le plus de titres pour jouer en live. Il y a vraiment beaucoup de titres qui sont encore pertinents dans nos setlists actuelles. Et ils sont fun à jouer en plus.

 

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Du coup quels sont vos plans pour les 20 prochaines années ?

Joe : Rester en vie et continuer la musique.

Ben : Continuer à être créatif. Je veux dire chacun d’entre nous a ça au fond de lui, on a chacun le besoin de le faire. Si on n’exprimait pas toutes ces idées et ne créait pas de musique, on finirait par exploser. Je pense que quiconque qui est un artiste, un sculpteur ou un peintre, a besoin de créer, c’est en toi, tu dois le faire, tu ne peux pas le garder en toi. Ce n’est pas quelque chose où tu peux juste te dire j’arrête. Je sais que si je n’avais pas Orange Goblin, je ferais forcément un métier créatif.

Joe : En plus ma femme ne peut me supporter quand je suis à la maison trop longtemps. « S’il te plaît part en tournée, va ! »

 

Pensez-vous jouer Back from the Abyss dans son intégralité pour vos 40 ans ?

Joe : Cool, ouais, pourquoi pas !

Ben : On est fier de cet album et il passe bien en live. Notre tournée avec Clutch l’an dernier qui venait de sortir Earth Rocker et jouait tous les morceaux en live, nous a très certainement inspiré. On était à se dire qu’on devait faire un album que l’on peut jouer entièrement en live. Ça paraît évident mais il y a quand même beaucoup de morceaux qui sont différents quand on ne les joue qu’à quatre. C’est pourquoi on a voulu créer un album le plus simple possible, sans clavier, ou slide guitar, aucune des choses que l’on ne peut reproduire live.

 

Contents de la réception de l’album jusqu’à présent ?

Joe : On est épatés !

Ben : Oui totalement. On pensait que ça allait être difficile de surpasser le succès de Eulogy for the Damned, parce que cet album avait été extrêmement bien accueilli. On ressentait un peu de pression pour écrire la suite. Mais l’accueil pour celui-ci semble encore meilleur si cela est possible. Je n’ai pas lu toutes les chroniques mais jusque là on est heureux.

 

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Comment vous le décrieriez en regard du reste de votre discographie ?

Ben : Une évolution naturelle, c’est la poursuite de notre développement et ça incorpore un maximum de nos influences. Eulogy for the Damned fut le premier album où l’on a insufflé tout ce que l’on aime. Précédemment on peut dire que le premier album était un peu l’album psychédélique-trippy – doom. Le second est plutôt du genre rock-graisseux de bikers, le troisième serait spacy-doom, le quatrième est orienté punk-rock, le cinquième était plus « rock-on doit continuer », après on a fait un album plus conceptuel. Maintenant on essaye de tout mettre dans le même disque.

Joe : En fait on ne définit jamais à l’avance ce que l’on va faire. Il n’y a rien d’établi. Comme on disait tout à l’heure ce qui doit être enregistré, est enregistré. On doit tous prendre du plaisir avant tout.

Ben : Quoi qu’il se passe, un album est souvent le résultat de ce que l’on écoute au moment de composer.

 

Alors vous écoutiez quoi à ce moment-là ?

Joe : Oh les mêmes choses que ce que l’on écoutait pour le premier album !

Ben : En fait on ne s’est vraiment pas déterminé sur quelle direction prendre, c’était même plutôt l’inverse. On a commencé à écrire des nouveaux titres, puis enregistré d’avril jusqu’en janvier. J’étais en tournée en tant que tour-manager pendant quelques temps. Je n’avais aucune idée de ce que les gars étaient en train d’enregistrer et eux ne savaient pas non plus ce que j’écrivais.

Joe : Ça m’a plutôt surpris qu’on arrive à ce résultat, tout le monde était très occupé pendant cette période, c’était plutôt chaotique. Quand Ben est revenu, on avait déjà enregistré beaucoup de choses en instrumental sans idées de ce qui était le refrain ou le couplet. Une fois que Ben a commencé à poser sa voix, on a réalisé que ouais ça allait être bon. Parce que Ben a sorti des supers lignes de chant, de bonnes mélodies.

Ben : En fait ce qui m’a été bénéfique cette fois vis-à-vis des lignes de chants, des refrains et tout ça, c’est que ça devait être instantané. Je suis juste venu avec la première chose qui me venait à l’esprit et quoi qu’il se passe c’est toujours le meilleur parce que c’est ce qui vient naturellement. Si tu réfléchis trop à ce qui devrait aller dans une chanson, tu finis par t’en détacher. Si tu penses au riff et que tu te dis que ton chant reprend trop sa mélodie et que tu dois trouver quelque chose de complètement différent, ça finit par ne pas marcher. Je crois que je devrais vraiment tout faire à la dernière minute. Pour le prochain album on ne planifie vraiment rien, on se fait ça plutôt en jam session.

 

Les chroniques s’accordent pour dire que cet album est du pur Orange Goblin, c’est quoi pour vous du « pur » Orange Goblin ?

Ben : Pour moi c’est de l’énergie et la parfaite combinaison entre Black Sabbath, Motörhead et tout le rock de ces 50 dernières années. C’est aussi simple que ça !

 

Pour ma part je trouve que vous avez quand même essayé pas mal de nouvelles choses avec ce disque en termes de riff ou d’arrangement

Joe : Pour les riffs que j’ai écrits, j’ai passé beaucoup de temps l’année dernière chez moi à cause de ma blessure, de ce fait j’avais plein d’idées dingues qui me venaient à l’esprit et j’essayais en permanence de nouvelles choses. Je me disais que je devais tenter de composer un peu différemment, de ne pas faire des plans typiques d’Orange Goblin. Et heureusement les gars ont aimé ce que je leur ai présenté. Un peu comme ce que Ben disait, quand un riff déboule, tu dois l’enregistrer, aussi simple qu’il paraisse. Les riffs les plus simples semblent les plus faibles parce qu’ils sont simples mais ils sont souvent très bons.

 

Il y a deux instrumentaux sur l’album, pourquoi ? Aucune idée de paroles ?

Ben : Non, ils ont toujours été vus dès le départ comme des titres instrumentaux. « The Shadow over Innsmouth » devait pour moi finir l’album parce qu’il a ce feeling un peu lovecraftien. C’est un titre heavy et un peu brut et pour moi il ne nécessitait vraiment pas de paroles. En tournée on pourrait peut être l’utiliser en début de set.

 

Le business autour de la musique a beaucoup changé ces derniers temps, n’êtes vous pas tentés de « bâcler » le temps en studio pour être plus sur la route ?

Ben : On a réalisé maintenant que pour vivre de la musique, faire des tournées c’est la clé. Tu dois être prêt à faire beaucoup de live si tu veux faire de l’argent parce qu’il n’y a plus grand-chose à attendre des ventes de disque. Tout le monde télécharge gratuitement, les fans continuent d’acheter les albums en CD ou vinyle. Mais la plupart des groupes dépendent des ventes de merchandising et des tournées. Quand on a pris la décision de faire ça pour gagner notre vie, on a réalisé que ça signifiait d’être souvent parti longtemps loin de chez nous. C’est beaucoup d’investissement personnel. C’est dur mais on n’a jamais été dupe.

 

Pourquoi l’avoir appelé « Back from the Abyss » ?

Ben : Je pense que justement de prendre cette décision de vivre de notre musique était un peu de se lancer dans l’inconnu. D’aller vers les abysses. Donc de « retour des abysses » parce que nous sommes toujours là, on a survécu, on a enregistré un nouvel album. Et beaucoup des paroles ont un côté science-fiction d’où aussi la pochette. C’est d’ailleurs la même personne qui a fait l’artwork de Frequencies from the Planet Ten. C’est un peu comme si on venait de boucler la boucle. C’est le premier album que l’on enregistre en tant que groupe à plein temps. C’est comme une renaissance.

Joe : Je rejoins totalement Ben là-dessus. Être en tournée c’est un peu les abysses, tu te réveilles parfois sur ta couchette au fond du bus et tu te demandes où tu es, ce que tu fais. Et on fait ça tout le temps. Chaque jour c’est retour dans les abysses.

Ben : Si on doit faire un album live pour cet album on l’appellera « Back into the Abyss »

 

Pour finir quels sont les plans pour les prochains mois ?

Ben : On a encore trois semaines de tournée avec St Vitus, puis deux semaines de repos. On repart pour les Etats-Unis ensuite pour une tournée de trois semaines avec Down, en tant que première partie. On revient chez nous pour noël. Pour la nouvelle année c’est à voir, encore des choses à confirmer, peut être l’Amérique du Sud où l’on n’est jamais allé encore. Tourner aux Etats-Unis un peu plus intensément, faire une tournée en co-headliner avec Truckfighters. Il y a des projets aussi au Royaume-Uni avec Cancer Bats. Beaucoup de choses à venir. On va être très occupés.

 

Vous cherchez à conquérir l’Amérique maintenant ?

Ben : Oui totalement, c’est un pays tellement immense. C’est plus grand que l’Europe alors c’est dur. Mais les choses commencent  à changer pour nous là bas, les gens sont plus réceptifs à Orange Goblin depuis qu’on y tourne plus, notamment après la tournée avec Clutch et là avec Down ça va nous aider aussi.

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