UNIDA – avril 2013


Le père John Garcia se faisant pour le moins discret avec les médias depuis quelques mois, on profite d’avoir le sieur Arthur Seay sous la main pour lui coller quelques questions sur son autre groupe, Unida. Car il ne faut pas oublier que même si le chanteur charismatique draîne probablement le plus d’attention autour du groupe, Unida est avant tout le bébé de Arthur et de Mike Cancino…

 

Qu’est-ce que ça vous fait de vous retrouver tous les quatre en tournée ?

Putain j’adore, j’en mouille mes culottes ! C’est vraiment le meilleur trip du monde. J’adore John, j’adore Mike, c’est un honneur de jouer avec ces mecs. En plus désormais mon neveu (Owen Seay) est aussi avec nous, c’est génial. C’est une famille, on a toujours été une famille. Moi, Mike et John, ça a toujours été nous trois en famille. Et le fait de reprendre Unida, et que les gens soient toujours intéressés par notre musique, c’est super. C’est quelque chose qui nous tient vraiment à cœur, tu vois, tous les groupes n’ont pas cette chance. Regarde, on est aujourd’hui en Allemagne, et on va jouer notre musique devant des centaines de personnes, ce n’est pas donné à tout le monde, on apprécie vraiment ça. On respecte nos fans qui viennent nous voir jouer, on n’est rien sans eux.

Où en êtes-vous en ce moment avec votre dernier album, enregistré il y a 12 ans maintenant, et toujours pas sorti officiellement ?

Lentement, mais sûrement, on arrivera à traiter ça proprement. J’ai revu récemment notre ancien responsable produit chez Sony [Note : on va vous la faire courte, mais suite à nombreux rachats entre labels aux USA, Sony est aujourd’hui le label associé à Unida pour cet album], ça s’est bien passé, je lui ai dit qu’on remettait Unida en ordre de marche, qu’on allait refaire des concerts, enregistrer un nouvel album… Et que du coup il fallait qu’on s’occupe de ce vieux dossier une bonne fois pour toute. Mais c’est quand même un sacré bordel, tu peux me croire, ça fait vraiment chier. On a saigné pour ce disque, on a écrit tout ça, tout se passait bien et tout d’un coup, tout s’écroule ! Quand c’est arrivé, on ne comprenait plus rien, ça craint vraiment…

Etes-vous détenteurs des droits ?

C’est ça qu’il faut que l’on résolve avant tout. Notre contrat fait plus de 80 pages, il faudra donc que l’on prenne un avocat, que l’on regarde les périodes d’application, si on peut en récupérer la pleine propriété, si on peut l’acheter… Petit à petit on va clarifier tout ça. Mais le plus important c’est qu’on va surtout faire un nouvel album avec de nouveaux morceaux, et on verra si ça aide à décoincer les choses, peut-être qu’ils voudront le sortir et que ça aidera à atteindre un compromis, par exemple, qui sait…

Vous envisageriez de le sortir chez Sony ?

Non, je pense qu’on va le faire nous-mêmes, probablement, et ensuite nous verrons si quelqu’un veut le sortir…

Small Stone ?…

Peut-être, on sait jamais ? Il aimerait, tu sais, j’en ai parlé avec Scott[Hamilton, boss de Small Stone], il le sortirait immédiatement sans réfléchir. Small Stone est génial, mais on verra, peut-être un plus gros… J’espère qu’on aura plusieurs labels intéressés, John est assez connu désormais, ça nous aide beaucoup…

 

Avez-vous déjà composé des chansons pour le nouvel album ?

Carrément. J’ai déjà envoyé des trucs à John, on fait ça tout le temps. Genre pendant que j’étais avec HOBP et lui avec Vista Chino, je me filmai avec mon téléphone et je lui envoyai « voici un riff, qu’en penses-tu ? », ou alors pendant que je bidouille sur une acoustique… On a deux titres bien entamés, juste les bases. Et on continue, les choses suivent leur cours sans interruption. Notre but c’est d’être prêts quand John aura fini avec Vista Chino et nous avec HOBP : on pourra alors exploiter tout ce matériel, tout passer en revue, finaliser les compos, les enregistrer, et les sortir. Quand John aura fini avec Vista Chino, on a prévu de re-sortir « Coping With The Urban Coyote » sur un beau double-vinyl. On aura l’album entier sur le premier disque, et sur le second disque on va remettre « You Wish » qui n’était pas sur l’édition vinyl originale, et d’autres surprises : John et moi avons encore des vieilles bandes d’enregistrement, de tous ces trucs qu’on a faits, qui n’ont jamais été diffusées ou même entendues par quiconque, de purs inédits. On va les mixer et les mettre sur ce disque. On sortira donc cette édition rapidement, et ensuite on s’attellera au nouveau disque. Peut-être que dans l’intervalle on reviendra jouer en Europe, à voir.

26 avril 2013 par Chris

 

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