Présenté comme un croisement du groove des 70’s, du hard rock des 80’s et du versant industriel des 90’s, Astrosoniq apparaît comme assez unique en son genre. Sur le papier. Très en deçà des prétentions affichées, ce groupe hollandais évolue dans un registre somme toute assez conventionnel. Balancer trois ou quatre bidouillages électroniques ne présente franchement de caractère innovant, même dans le stoner rock. Saturer la voix pas davantage. Il est vrai, les titres sont tous assez différents les uns des autres. Présentent quelquefois de bonnes idées comme le pont d’« Ego Booster » par exemple. Mais manquent cruellement d’unité. Si la reprise « Earthquake » de Sly and the family stone constitue probablement le meilleur morceau de l’album, « Pegasus » est probablement ce que j’ai entendu de pire ces derniers temps. Slow infâme et synthétique à la croisée d’un ersatz d’Indochine et d’un sous-Depeche Mode. Vous imaginez le tableau ? On est soulagé lorsque les guitares refont leur apparition. Un album bien laborieux.
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