Toutes burnes dehors… c’est dans le titre de la plaque. Une approche 100% rock’n roll arrosée de fuzz jusqu’à plus soif. Essayez d’imaginer Kyuss croisant le fer avec Iggy & The Stooges dans un affrontement lors de leurs plus jeunes années. On pense également à la rage des premiers Mudhoney avec l’insolence des primesautiers débuts de Turbonegro.
Du gros son envoyé sans fignolages, des refrains évidents renforcés par des chœurs punkoïdes, à l’image de la pochette, on navigue dans une univers bien masculin où les favoris vont jusqu’aux épaules et où les bières sont toujours fraîches, mousseuses comme il faut et pleines à ras bord…
D’ailleurs le mix de l’album sonne de concert avec l’attitude, les compos et le design: une patate brute de décoffrage sans artifices et autres ornements. Les titres des morceaux sont dans la foulée sans équivoque (Hell Yeah, Fuck All Y’All, Damn You…). Black Earth n’a pas envie de donner une image intello mûrement réfléchie de sa musique et l’image de vieux ados déconneurs leur colle super bien au cuir.
On se plaît à l’écouter ce skeud! Même s’il ne révolutionne pas le genre, il a le mérite d’apporter de la fraîcheur et de la spontanéité là où d’autres tournent en rond en se regardant le nombril. A voir ou à écouter dans votre bar préféré un soir de fête avec vos potes et de jolies serveuses blondes et aguicheuses vous servant les binouzes!
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