Le trio Lorrains Blondstone mérite une grosse quantité d’adjectifs. Un son excessivement lourd et puissant aux influences Stoner et Grunge. Une voix nonchalante capable d’intensité, de délires, d’intimité, de mélancolie et là encore de puissance. En fait, le groove au sein de la formation est tout simplement phénoménale. Ce premier album provoquera les mouvements frénétiques des membres de tous les organismes dans le périmètre d’impact des fréquences sonores. On note aussi des passages atmosphériques et psychédéliques (« Danze Me”) pour nous faire planer juste ce qu’il faut. L’album est d’une homogénéité absolue et ne dénote aucun remplissage sur les 11 morceaux qui le compose. Ils s’enchaînent avec facilités grâce à de subtiles transitions (« Lazy” suivi de « All My Flaws”). La production aurait difficilement pu faire mieux. Les morceaux ont été enregistrés en live avant mixage ce qui me permet d’utiliser un nouvel adjectif : authenticité. On ressent très bien le sentiment d’urgence latent qui nous fait d’autant plus apprécier les montées et les explosions qui suivent (« Shoot Shoot Shoot”). On pourra retrouver de nombreuses influences tout au long de l’album et certaines sont plus évidentes que d’autres (QOTSA et en particulier « I Think I Lost My Headache” sur « On Your Own”), mais la vision du groupe est toujours présente. Ces mecs sont capables de tenir la comparaison avec leurs modèles, oui. Pour ne rien gâcher, l’artwork est bien cool.
Quand j’ai relu le premier jet de cette chronique, je me suis dis que je m’étais enflammé. Puis j’ai de nouveau écouté l’album et j’ai compris que c’était normal.
Cosmic Mo
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