Un nouvel album de the Brought Low, quel délice. Le petit plaisir qui accueille la première écoute de la galette est très particulier, sentir ses oreilles caressées par ces sonorités chaudes et délicieusement surannées. En fait, on est content, en voyant arriver ce nouvel album, de constater qu’il reste une place pour cette musique, qu’ils arrivent à survivre. On aime The Brought Low quand on aime Lynyrd Skynyrd, les Who, les Allman Bros, le gros rock 70’s. Etonnant d’ailleurs, pour un groupe de New York, de voir un “recentrage” vers le rock sudiste, avec ce nouvel album : accompagnements au piano, refrains au chant doublé, chœurs féminins. Le meilleur de Skynyrd en quelque sorte. Du tout bon, quoi. Quelques titres tirent plus du côté hard rock sautillant du début des 70’s néanmoins (“This ain’t no game”, imparable, “Vernon Jackson” et son riff doublé par une basse ronde et véloce).Maintenant, je ne recommanderai pas cet album à un fan “intègre” de stoner pur jus. Il fera par contre la joie des fans de musique blues-rock-boogie, de celles qui vous font taper du pied et pousser des réflexions du genre “putain, c’était quand même quelque chose, la musique de l’époque”, alors que vous n’étiez même pas nés dans ces années-là… Vous voyez le genre. C’est bon à ce point-là.
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