Au milieu des bois, seul, quelque part entre la pénombre et un soleil levant aux teintes rougeâtres, vous évoluez dans un univers incertain où tous vos repères matériels se sont fait la malle pour ne laisser que le sensoriel. Et le chemin ne semble pas avoir de fin… La nature a repris ses droits et le petit bonhomme que vous êtes commence à se sentir bien humble devant cette énergie naturelle. Les éléments ne se déchaînent pourtant pas, sûrs qu’ils sont de leur supériorité multiséculaire. Ils n’ont pas besoin d’éclabousser le bipède pour lui faire comprendre qu’il ferait mieux de se tenir coi dans le respect de l’écosystème qui le tolère.
Voilà en gros le genre de discours que la musique et le visuel de Cervix m’inspirent. Si nous avons perdu certaines valeurs, elles sont certainement à (re)trouver du côté de mère nature.
Les plages sont longues et pas seulement faites de sable fin. Le relief est parfois abrupt, parfois clément, mais toujours surprenant.
Cervix évolue dans un univers psychéstoner instrumental où l’on peut retrouver la touche de groupes tels que 35007 ou encore Ozric Tentacles. Dommage que le mix soit complètement foiré car l’exercice s’avère profond et intéressant.
Site du groupe:
http://cervix.altervista.org
Thib
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