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Compilation – Burn The Street Vol. 4

Bon, voyons voir ce que nous réserve Daredevil Records avec le volume 4 de leur célèbre compil “Burn The Street”…

Ca attaque fort avec une valeur sûre : Entombed, et un extrait bien lourdingue de leur dernier skeud. Bon ! S’ensuit un inédit des excellents El caco, très bon…
Ca enchaîne avec un autre inédit, provenant du groupe chouchou du label Meteorcity (et pour cause…), Spiritu. Ca donne une bonne idée d’où en est le groupe, dont le 1er album nous avait bien plu, et dont le line-up ne se stabilise toujours pas… On attend la suite, mais ce morceau est bien sympa.

Mastodon prend la suite avec “Blood and thunder”, un extrait de “Leviathan” : brutal, classieux… Du Mastodon, quoi.
Dans une veine moins classieuse, aussi brutale mais plus “graisseuse” (chacun son truc), Rite ne fait pas dans le léger non plus. Ca déboîte sec, avec une chanson de leur dernier album.

Alors là, ça commence à être un peu dur… au sens propre du terme d’ailleurs ! Nine prend la relève, et l’orientation musicale prend un tour heavy-thrash, qui peut plaire à certains, mais qu’on n’attendait pas sur telle compilation… Mouaip.
Un inédit de House Of Aquarius ensuite, bien sympa, aérien, lent, heavy, presque doomesque par moments… A noter quelques percus surprenantes sur la fin, mais plutôt bienvenues ! Fallait oser, vu le genre ! Très bon titre !

The Mighty Nimbus déboule ensuite, et même chose que Nine, le chanteur crache ses tripes dans le micro, les choeurs sont gutturaux… Bourrin.
Un extrait de Alabama Thunderpussy issu de leur dernier album devrait être une bonne nouvelle, sauf que je reprochais justement à ce dernier album son chant trop brutal… Dans l’absolu, ça reste du ATP, et un excellent titre, mais quand même, je sais pas si je deviens une fiotte avec le temps, mais cette compil commence un peu à m’écorcher les tympans…

Dove, ensuite, redonne une orientation plus “stoner” à l’ensemble, pour un morceau moyen, ultra -répétitif, au chant sous-mixé sous un riff énorme mais bien trop répétitif.
Ceci est suivi de Mother Misery, un groupe qui paraît bien sympathique, mais pas trop original avec leur hard tendance stoner sans flamboyance…

Et on revient à une mauvaise orientation avec Nine Days To No One, évoluant dans une sorte de gros heavy violent tendance neo-emo-indie brutal plombé (ouais, vous voyez bien le genre…), tant et si bien qu’on se demande ce qu’ils foutent là !
Final Benson paraît presque gentillet avec leur gros rock plombé, à la Lamont, ça balance pas mal, ça joue bien, et le morceau est bien foutu, sympa.

Allez, c’est reparti pour un tour avec les vocalistes abyssaux ou traumatisés, genre illustré ici par Couldron (morceau médiocre).Histoire de ne pas trop s’habituer, on trouve une sorte de clone de Tool (déja, groupe suspect) avec Third Kind. La copie semble tellement appuyée que j’ai du mal à apprécier la qualité de la chanson en soit. J’aime pas les copieurs.

Au bout d’une minute de chanson, j’ai l’impression que le chanteur de Strain a déja vômi au moins 4 ou 5 organes vitaux. M’inquiétant pour sa santé, je passe à la plage suivante.
Mendozza, donc, un peu plus sympathique, mais sans rien de très exceptionnel, vraiment.

On Parole fait remonter le niveau alors qu’on arrive gentiment à la fin du disque : le morceau, évoluant dans une sorte de stoner bien rapide et presque punk-rockesque, désarçonne et arrache quelques tapages de pieds : bon signe.
La compil se termine par un extrait bien heavy du dernier album de Solace, excellent.

Voilà, plein de hauts et plein de bas sur cette compil vraiment moins homogène et intéressante que le volet précédent. Petite déception, donc, mais on sait déja que le 5 reprend les choses en main de fort belle manière… Un petit passage à vide, on dira.

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