Chronique un peu tardive pour le second album d’El Caco, mais avant de chroniquer leur dernière production, il m’a semblé intéressant de faire un léger retour arrière vers 2003.
Seconde galette des norvégiens d’El Caco, donc, difficilement “accessible” (VPC obligatoire pour la commander, et encore !), et… légère déception. Le groupe avait fait montre sur “Viva” d’une variété de genres et d’une maîtrise impressionnantes pour un groupe “tout” jeune (il est rare detrouver telle qualité sur le premier album d’un groupe). Passé cet effet de surprise, que reste-t-il ? Ben en gros, la même chose… mais sans l’effet de surprise !
Ben ouais, El Caco assure toujours autant, la gratte démonte tout sur son passage, le chant est varié et puissant (un peu trop bourrin sur “Marionette”…), et les compos sont excellentes : encore une fois un album rempli de chansons accrocheuses, remarquablement écrites. La variété de genres abordés (et maîtrisés) laisse là aussi pantois. Une constatation cependant : l’affiliation stoner se perd peu à peu au profit du metal “moderne”… Le son quant à lui est parfait, avec la prod de Daniel Bergstrand (oui ZE Daniel Bergstrand !), là encore rien à dire.
Mais bon, pourquoi dans ce cas est-ce que l’on reste un peu sur sa faim ? Cet album est largement meilleur que la plupart des sorties de 2003/2004, mais j’en attendais plus… J’attendais d’être épaté à nouveau, j’attendais un renouvellement spectaculaire (un peu bête de ma part, après un seul album…)…
Etrange (et paradoxal) d’être déçu par un si bon album… Je touche du bois pour le prochain.
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