Reprendre Godzilla des BLUE OYSTER CULT est une gageure qu’ils ont surmonté brillamment. Embrayer comme ils le font, pied au plancher sur 7 titres avant d’arriver sur Pigeon toe et là encore passer la surmultipliée est proprement ahurissant. Ce morceau, point d’orgue orgasmique est à se frotter le cul contre une botte de paille fraîche. Imaginez un mec qui se baladerait paisiblement dans les vastes étendues du grand Ouest américain. Le ciel se couvre subitement. Au loin, des chevaux sauvages s’agitent. Le plus grand, le plus fort, le plus rapide, un bronco, mène la danse. Il hennit comme la basse de Brad Davis et fonce droit sur notre homme, entraînant ses congénères avec lui. A l’opposé, la batterie de Brant Bjork gronde comme un troupeau de bisons en furie décidés à en découdre avec les chevaux sauvages. Au-dessus des bêtes, un orage de guitares est sur le point d’exploser. Deux nuages de poussière se rapprochent de notre homme. Mathématiquement, il est précisément à l’endroit ou les bêtes vont s’affronter. La foudre le frappe précisément au point de rencontre entre chevaux et bisons. Waaaaaaaouhhhhh ! Are you experienced ?
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