Riding Easy Records est un label qui parle à beaucoup, en effet, on ne produit pas Monolord sans marquer les esprits et affirmer sa culture Doom/Stoner. Mais nous ne sommes pas là pour parler de ça, pas plus que du dernier album de Here Lies Man, No Ground To Walk Upon.
Non, nous n’allons surtout pas parler de Here Lies Man, bien que ce quartet de Los Angeles mis en avant par le label sus-cité comme du “black sabbath jouant de l’afro Beat” aurait pu certes figurer parmi les albums à chroniquer par Desert-rock.com. On va aller chercher sur cette plaque le psychédélisme et on le trouvera sur chaque piste, on va aller chercher la disto et on la trouvera sur chaque piste, le riff d’intro fait gimmick de “Washing Bones” est sans doute le plus Metal de l’album et on retrouve parfois ce qui fait nos classiques et notre culture Desert. Les précédents albums réalisaient le syncrétisme entre sonorités Afro-Beat et Heavy. Oui mais voilà, Here Lies Man fait vraiment de l’Afro Beat cette fois-ci, c’est rafraîchissant et hyper bien foutu. On tourne en boucle des riffs et des refrains dans le plus pur esprit 70’s, on irait bien lorgner même du coté de Herbie Hancock parfois si ce n’est de Joe Zawinul mais je crois surtout que c’est un peu l’imagination qui parle. Quoi qu’il en soit on a tout au long de l’album affaire à un funk un peu perché, celui sous un acide agressif, qui flirte avec les sonorités plus rock et plus crasses d’une époque émancipée qui va rechercher en Afrique une culture oubliée. Assurément on essaiera de se raccrocher à quelque chose à l’écoute de cet album sans nul pareil dans la galaxie stoner et pour cause, il est en orbite autour de celle-ci sans vraiment y rentrer.
Cet album de Here Lies Man qui sonne comme si Fela Kuti avait vécu et laissé croître sa rage est une belle plaque qu’il faudrait posséder ou prendre le temps d’écouter. Mais voilà chez Desert-rock nous chroniquons un style déjà suffisamment vaste sans en plus vous raconter tout sur ce qui s’en approche. Voilà pourquoi vous ne trouverez pas de chronique du dernier Here Lies Man, No Ground To Walk Upon sur ce site.
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