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Hidden Hand (The) – The Resurrection of Whiskey Foote


S'il y a des valeurs sûres dans le stoner, Wino les écrase toutes. S'il y a des icônes parmi les musiciens attachés au genre, il les balaie tous d'un revers de main. Le père Weinreich déboule donc avec la nouvelle galette de son énième bébé, The Hidden Hand.

Et tout comme toute valeur sûre, il n'y a pas de changement radical à attendre, même après plusieurs écoutes. C'est du Hidden Hand tout craché, à savoir l'une des incarnations les plus solides, les plus franches du collier, parmi les quelles Wino a posé ses guêtres. Power trio rafraîchissant, Hidden Hand propose un stoner tendances heavy et doom, sans jamais se vautrer complètement dans un seul genre. On rencontre au gré de l'album des plages pur stoner, d'autres très doomesques, mais toujours le groupe rebondit où on ne l'attend pas. Plus étonnante dans ce contexte est l'impression de cohérence musicale, d'homogénéité qui se dégage de cet album. On passe d'un doom classieux et "accessible", lent, pâteux, grassouillet ("Someday soon"), à des titres plus directs, tranchants, riff-based ("The lesson", "Lightning Hill"), et excellant surtout dans ces mid-tempos percutants, marque de fabrique du groupe, tels le morceau titre "The resurrection of Whiskey Foote". Et quelle que soit la tendance musicale que semble suivre un morceau, on est toujours marqué par l'aspect rêche, torturé des compos, et ce chant hanté, vociféré parfois, que ce soit par Wino ou le bassiste Bruce Falkinburg.

S’il y a des valeurs sûres dans le stoner, Wino les écrase toutes. S’il y a des icônes parmi les musiciens attachés au genre, il les balaie tous d’un revers de main. Le père Weinreich déboule donc avec la nouvelle galette de son énième bébé, The Hidden Hand.

Et tout comme toute valeur sûre, il n’y a pas de changement radical à attendre, même après plusieurs écoutes. C’est du Hidden Hand tout craché, à savoir l’une des incarnations les plus solides, les plus franches du collier, parmi les quelles Wino a posé ses guêtres. Power trio rafraîchissant, Hidden Hand propose un stoner tendances heavy et doom, sans jamais se vautrer complètement dans un seul genre. On rencontre au gré de l’album des plages pur stoner, d’autres très doomesques, mais toujours le groupe rebondit où on ne l’attend pas. Plus étonnante dans ce contexte est l’impression de cohérence musicale, d’homogénéité qui se dégage de cet album. On passe d’un doom classieux et “accessible”, lent, pâteux, grassouillet (“Someday soon”), à des titres plus directs, tranchants, riff-based (“The lesson”, “Lightning Hill”), et excellant surtout dans ces mid-tempos percutants, marque de fabrique du groupe, tels le morceau titre “The resurrection of Whiskey Foote”. Et quelle que soit la tendance musicale que semble suivre un morceau, on est toujours marqué par l’aspect rêche, torturé des compos, et ce chant hanté, vociféré parfois, que ce soit par Wino ou le bassiste Bruce Falkinburg.

The Hidden Hand propose ainsi une bonne poignée de titres faisant honneur au genre, riffus en diable, lourds, percutants, en y ajoutant (et c’est sans doute cela qui distingue ce groupe de tous ceux que Wino a préalablement dirigés) ce “southern groove”, probablement lié au rattachement du groupe (le Maryland) : riffs graisseux sertis par une basse ronflante, des couches de sludge, quelques passages d’harmonica parfaitement bien sentis, on ne s’y trompe pas. Du tout bon, il n’y a pas mensonge sur la marchandise. A mon avis le meilleur album de The Hidden Hand (et j’avais adoré les deux précédents !).

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