2014
Seconde production du groupe, Destruye La Ciudad Psicológica (détruire la ville psychologique) nous arrive directement de Buenos aires (Argentine pour ceux qui allaient draguer pendant les cours de géo).
La première impression qui se dégage de leur musique c’est que ces gars débordent d’idées et d’énergie, on passe d’un riff hard rock bien burné à des plans mélodiques typés Iron Maiden en passant par des idées que Mastodon n’aurait pas renié à l’époque de « Blood mountain » ! Pendant que je cite 15 groupes, les grattes me rappellent aussi Scorpions période « Virgin killer ».
Une fois passé l’écueil de l’Espagnol , qui ne sonne pas si mal dans ce contexte, le chant semble relativement plat comparé au reste des instruments, je retrouve le même « défaut » que chez Spiral Architect (coucou à nos lecteurs métalleux) : le chant est maîtrisé mais ne semble pas s’intégrer dans la musique au niveau du placement, comme si les textes étaient écrit bien avant le reste et qu’il fallait absolument les placer dessus, on obtient une sorte de déclamation monotone vaguement mélodique.
Lorsque ce n’est pas le cas on est face à un chant typé hard fm un peu détaché du reste, dans lequel le chanteur semble pourtant mettre beaucoup de passion et de sentiments, le contraste est assez étonnant.
Le principal atout du groupe réside dans ses guitares qui s’entremêlent façon Maiden/Mastodon. Leur jeu bien prog mais super poilu (Prog poilu = Isis, Keelhaul etc…) apporte une personnalité assez intéressante au groupe.
La prod générale est assez sèche, très heavy 80-90, mais correct tout de même, chaque élément ressort comme il faut et grâce à la qualité globale des compositions et de l’interprétation la sauce prend très bien.
Donc on résume : si vous n’êtes pas fermé au prog, au metal ou à l’espagnol, ce disque aux racines stoner burné mais riche en influence s’adresse à vous .
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