Au levé du soleil, tranquillement la batterie s’installe, pose le rythme et prépare le terrain afin que l’auditeur est le temps de se mettre à l’aise, la guitare lâche quelques notes en douceur, nous permettant d’enfiler la combinaison spatiale qu’on avais mis de coté au cas ou. La basse entre à son tour, appuie les propos tenu par ses confrères et pendant que l’atmosphère s’échauffe on vérifie que le dosage d’oxygène est bien réglé sur «humain». A peine le bouton de mise à feu enclenché que tout le bordel se mettre en branle, ça tabasse !
Bon pour être plus clair et compréhensible, on navigue en direction de la planète instru situé dans la galaxie Monkey 3, la planète la plus proche (habité) se nomme Tool . Et oui, on pense souvent qu’on va avoir affaire à une bande clone de Karma to burn quand on parle de Stoner instrumental mais ici ça n’est vraiment pas le cas, on est bien plus du coté prog / psyché / groovy que dans le délire motards burné qui envoie du gras à tout bout de champ .
Vous avez déjà entendu parler de The Bakerton Group ? Ouais, ben c’est dans la même veine, bien dansant mais riche et réfléchi .
Ici chaque instrument vis sa vie indépendamment des autres tout en se débrouillant pour épauler le voisin, rarement un musicien joue la même chose que celui d’à coté mais le résultat réussi à me faire me dandiner sur mon siège, cools non ? Lorsque tout le monde se prend a envoyer le même riff en même temps c’est qu’il est l’heure de secouer la tête, ça ne va pas durer et on va vite repartir dans des contrées plus détendu et se permettre de divaguer au point d’oublier l’étiquette Stoner. A tel point que certains plan rappel des groupes tel que Cynic, vous savez ses passages un peu envoûtant, très mélodique et mystique ? Ben voilà c’est ça, on est en plein dedans . Les gars on décidé de tourner autour du thème de l’espace et c’est plutôt réussi, en partant du principe que l’espace c’est sympa, coloré et joyeux, pas froid, sans son ni possibilité de respiré bien sur … un petit effort s’il vous plaît .
Histoire de râler, je trouve le son un peu sourd, les sonoritées de chaque instruments étant bonne je pense qu’il aurai fallu clarifié l’ensemble avec un mastering plus ouvert. Enfin que ça ne vous décourage pas, les 22 min du disque passe toute seul sans qu’on est le temps de s’en rendre compte .
Sur ce comme disent nos amis Italien : Excuse me, I have to go to space now.
(Pour donner votre note,
cliquez sur le nombre de cactus voulus)