Réponse aux rumeurs persistantes sur la façon de vivre de Nick Oliveri, le titre du nouvel album de Mondo Generator est aussi à rapprocher du titre du premier effort du groupe.
« A Drug Problem That Never Existed » avec 15 titres pour une durée de 38 minutes nous rappelle un peu les albums de Ramones et on s’attend déjà à un enchaînement plus ou moins chaotique de chansons n’ayant pour seule transition qu’un « one two three four ! » hurlé dans le micro. Mais c’est sans compter sur le talent de compositeur de Nick Oliveri qui, mine de rien, est à l’origine d’un paquet de bons titres de son groupe principal (Queens Of The Stone Age).
Pour rentrer dans le vif du sujet, cet album est parfait dans son style. Des titres rock, punk rock, acoustique ou que sais je encore, ça tape dans tout les sens et c’est du tout bon. Sans viser le titre ultime, Nick Oliveri a su ici nous composer des choses efficaces, directes, sans concession et d’une énergie communicative.
Prenons juste pour exemple la tuerie comme « Open up and bleed for me » qui s’enchaîne parfaitement avec le titre acoustique « All i can do » pour se poursuivre avec la rage de « Fuck Yeah I’m Free » et on se demande comment cela est possible. Un pur régal pour qui adhérera au style bien tranché du bonhomme. Mais c’est bien là la force de ce groupe et en particulier de Nick Oliveri, capable de tout à tout moment.
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