Que pouvait bien nous réserver le Pelican 2009 ?Après un magistral « City of echoes », le quatuor nous revient avec « What We All Come To Need », son quatrième véritable album. Tout d’abord, et comme a son habitude, l’objet en lui même parfaitement soigné. Packaging sobre, pochette de toute beauté.Le contenu maintenant. Dès les premières mesures de Glimmer, l’auditeur décolle grâce à cette alliance entre riffs tranchants et passages aériens de toute beauté. L’impression se confirme avec The Creeper, deuxième titre de la galette qui a lui seul vaut le détour. Il faut attendre les premières minutes d’Ephemeral pour retrouver plus de classicisme (riff assassin et break du plus bel effet). Et c’est ainsi que défileront les sept premières plage de ce skeud.Bref, le savoir faire du Pelican est toujours là, et condensé dans des morceaux n’excédant pas les huit minutes, le rendant ainsi plus facile à apprivoiser que par le passé.Grosse surprise enfin, le huitième et dernier morceau de cet album, le Final Breath final qui contient des vocaux inspirés par un poème de Robert Burns. Grosse surprise, mais surtout peut-être seule faute de goût sur cette galette, surtout pour les inconditionnels du groupe car ce premier essai vocal empêche de se concentrer sur l’essentiel : la musique du combo. Une musique riche, dense, et qui s’autosuffit. En conclusion, si les trips (quasi) instrumentaux ne vous font pas peur, il est temps pour vous de vous laisser entrainer par le Pelican vers de nouveaux horizons.
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