En 2005, le premier album de Poseidotica m’avait vraiment emballé et figurait en bonne place dans mon top ten de cette année là. Trois ans plus tard, les argentins nous reviennent avec un deuxième album et je suis tout aussi ravi que pour le premier de vous le chroniquer.
Toujours aussi riches et variées, les compos de ce groupe sont un vrai régal. Produisant une musique quasiment inclassable tant elle est influencée de mille et un styles, le groupe nous donne huit titres qui mériteraient d’être détaillé individuellement. Ce que je ne vais pas faire pour ne pas vous gâcher la surprise bien entendu.
Tantôt planante, tantôt directe, leur musique est à l’évidence le résultat d’un travail long, appliqué et réfléchi. On sent dans chaque compo, au passage je rappelle que c’est de l’instrumental, un investissement commun, une symbiose. Le plus fort c’est que tout en ayant les qualités du premier album, La Distancia n’est en pas moins très différent. Encore une preuve de la richesse et du potentiel des membres de ce combo argentin. Un titre comme Tiempo y Espacio résume à lui seul tout cela, changements de rythmes et d’ambiances multiples, arrangements discrets mais parfaitement dosés, répétitions des rythmes juste assez pour apprécier sans lasser, un exemple évident de la maîtrise dont fait preuve ce groupe.
Bref, si vous avez aimez le premier album, Intramundo, précipitez vous sur celui-ci, vous ne serez pas déçu. Si vous devez découvrir le groupe, achetez l’un ou l’autre, le mieux étant encore de prendre les deux.
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