“I’ve got a message here for you”… Le propos, martelé à l’entame de ce “IV”, semble être clair : Sasquatch is back après trois longues années d’absence.
Le trio de L.A. est de retour, et contrairement à ce que peut laisser penser cette pochette “futuriste”, il n’est nulle question de réelle évolution. La musique de Sasquatch est toujours aussi directe, groovy, bluesy, catchy… Bref : on peut toujours y accoler tous les adjectifs que l’on aime et c’est tant mieux !
Le trio, attendu au tournant après le génialissime “III”, nous a certes fait attendre un peu. Mais pourquoi s’en plaindre ?
Qu’il s’agisse du “The Message” d’ouverture avec son refrain qui reste immédiatement imprimé dans la tête(-banging) de l’auditeur, de l’urgent et direct “The Corner” qui en l’espace de moins de 3 minutes chrono flirte avec le Prong de la grande époque ou encore du… euh… comment dire… sasquatchien et groovesque “Sweet lady”, rien n’est à jeter sur cette quatrième offrande des californiens.
Amateur de fuzz, de riffs gras, de soli tranchants, de basse ronflante, de stoner “old-school”, commande vite ce skeud et délecte-toi des furieux “Money” ou “Wolves at my door” autant que des épiques mid-tempi du “Drawing Flies” final ou de “Smoke Signal” sur lequel Marc Gaffney de Gozu vient prêter main forte.
Au final, cet album est plus court que son prédécesseur mais n’en est pas moins jubilatoire. Sasquatch semble donc avoir trouvé la “formule” et se pose encore plus, avec ce “IV”, comme un des piliers incontournable du genre. Classique.
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