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Skullflowers – Orange Canyon Mind

Amis du drone et des musiques conceptuelles, cet album s’adresse à vous. Vous qui aimez les bidouillages amphigouriques, les morceaux décomposés, les copier/coller, le manque de cohésion, l’absence de structures classiques, la musique d’obédience plutôt rock emballé dans des larsens ou des nappes de synthés monotones etc… vous ne pouvez pas passer à côté de cette sortie. Formé au beau milieu des eighties, Skullflowers se déclare comme étant une formation noise/drone/rock, tout un programme quoi !
Si vous n’avez pas abandonné la lecture de cette review à la fin du premier paragraphe c’est qu’on est entre amateurs de choses tordues et la suite va vous intéresser : ces lascars ont collaboré dans le passé avec des formations tout aussi cintrées dans des styles assez différents comme les mal meneurs d’ordis fous de Whitehouse et les agités destructeurs de Godlfesh (on nage à des années lumières de la culture dite stoner là).
Musicalement parlant les fans de Boris ou SunO))) devraient assez prendre le panard en se passant les huit plages de ‘Orange Canyon Mind’ qui oscillent entre ambient, électro, drone et trip d’informaticien en évoluant dans une ambiance toujours malsaine. On devine les concepteurs britanniques de cet ovni investi d’une mission que j’ai de la peine à conceptualiser. Je n’ai ni adoré cette œuvre ni détestée d’ailleurs j’ai simplement eu de la peine à pénétrer ce monde 100 % instrumental qui bouscule tous les schémas établis pour jouer dans son monde selon ses propres règles.

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