Le disque ouvre sur le titre « Wanderlust ». Nels Anderson nous apprend que cette expression « désigne l’aspiration à de nouvelles expériences. C’est le désir ardent de voir de nouveaux paysages, de vivre le frisson de nouvelles sensations, d’affronter de nouvelles situations, et de connaître la liberté et le vertige d’être un étranger ». Peut-on pour autant apparenter ces parisiens aux hobos, ces ouvriers migrants qui au début du siècle dernier traversaient les Etats-Unis d’est en ouest pour suivre les chantiers ? Au regard de leurs productions précédentes qui m’inspiraient plutôt l’ennui, il apparaît clairement que les Space Patrol sont parvenus à enrichir nettement leur horizon musical. Maturation intéressante ayant abouti à un album de bonne facture. Slide guitar judicieusement utilisée, soli bien trouvés, rythmique en place, très bons morceaux et enfin, jeux de voix très réussis avec Matt, notre héros national. Y a pas à dire, les voyages forment la jeunesse.
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