En direct de la belle Aquitaine, le groupe The Twin Stoners s’invite à la fête avec un deuxième EP s’intitulant sobrement II. Histoire de ne pas perdre l’auditeur, vous serez prévenus qu’il s’agit bien d’un Stoner sans artifice ou dénivelé stylistique à la simple prise de connaissance du fil d’actualité facebook du duo. En effet, on parle bien d’un duo guitare/chant et batterie : simple, efficace et tellement plus pratique quand on décide de faire la tournée des clubs et bars de France !
Avec ce deuxième EP, les comparses de Capbreton proposent cinq titres relativement homogènes. On ressent tout de suite la principale influence musicale qui n’est autre que QOTSA. Il suffit de se mettre « Desert » ou bien encore « White Glove Lady » qui suffisent à ressentir cette grosse inspiration à la voix ou encore à la guitare. Ainsi, on est plongé direct dans les années 1990 à la façon « Avon ». Puis, on a de charmantes prises de risques qui pointent le bout de leur nez avec « Gambade (jeune loup) », morceau chanté en français s’il vous plait, et, ça marche super bien ! Donc un grand bravo pour cette réussite d’intégration de la langue de Molière dans un univers clairement shakespearien. Enfin, n’oublions pas de toucher quelques mots sur la prestance rythmique qu’on peut féliciter aussi puisque ici, il n’y a pas de lignes de basses et la batterie doit se charger de tout : on s’en rendra surtout compte avec le dernier titre « Son of the sun ». Puis l’EP se termine sur une touche métallique où quelqu’un prend un certain plaisir à jouer de la barre de fer ou autre pour laisser place à une simple et très courte chanson acoustique.
The Twin Stoners propose donc un très bon EP qui est à la fois énergique et inspiré. Peu de surprise ou de révolutions sonores, mais un opus qui ne triche pas. On attend la suite maintenant.
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