Est-il encore nécessaire de présenter Valley of The Sun, le quartette de Cincinnati passé sous pavillon Ripple Music Records? On n’avait plus rien entendu depuis leur excellent Old Gods et le revoici avec l’étiquette de nouvelle génération du heavy et du stoner. A user les planches du vaste monde ils sont probablement montés en grade, voyons cela avec l’écoute de leur dernier né, The Chariot.
Valley of the Sun revient avec un album résolument Stoner. Rien d’étonnant. Le groupe creuse son sillon dans le genre depuis 2010, les gars ont eu le temps de se faire les dents et s’installent dans un créneau dont rien ne semble pouvoir les déloger.
La production léchée de la plaque résonne aussi propre et forte que pour le précédent album. On y croise des Chants entêtants comme sur “headlight” et de bout en bout les cordes ne faiblissent qu’en de très rares occasions comme pour “the chariot” afin d’accompagner le suave de la voix de Ryan Ferrier ou encore les chœurs de “Colosseum.”
Les appuis bluesys de “As Decay” qui coulent comme une évidence sont aussi perceptibles aux détours de morceaux gonflés à la testostérone. Car les morceaux savent montrer les muscles à la façon de “Sunblind”, blues rock sur vitaminé sans pour autant que l’enrobage sucré ne fonde totalement, en particulier avec l’à propos d’un passage à l’orgue bien senti.
Valley of The Sun confirme sa place et son identité. Pile là où on l’attendait The Chariot est plus qu’un véhicule lancé pleine balle, il s’agit d’un bonbon aussi doux qu’acidulé pour lequel on remet la main dans le paquet sans aucune culpabilité.
(Pour donner votre note,
cliquez sur le nombre de cactus voulus)