Trio Pictavien (j’ai cherché dans google alors commencez pas hein) déjà auteur d’un EP en 2013, amateur de musique psyché/prog autant que de stoner/rock indé, les Wallack nous offrent cette année leur premier album.
Vous voyez le coté oriental/mystique qu’on trouve dans la musique de Glowsun ? On retrouve un peu de ça ici, mélangé à des plans de gratte énervé à la Tool (le pont dans « Methrock » par exemple) et à un chant empruntant au rock indé Français .
Les compos sont bien ficelées et on ne s’ennuie pas malgré des titres dépassant parfois les 10 minutes. Les ambiances sont bien travaillées et les riffs s’enchaînent de façon à nous raconter des histoires musicales plutôt que de nous faire le coup du couplet/refrain/pont/refrain/final.
Niveau son, on en a pour son argent, l’ensemble tient la route sans problème, la gratte est la plus gâtée mais rien de rédhibitoire pour les autres.
Un léger manque d’ampleur pour la basse qui entraîne un petit flottement lorsqu’elle est censée porter le groupe mais c’est vraiment parce que je suis exigeant ; d’ailleurs, puisque je le suis, je trouve la batterie un peu trop propre pour être honnête . Ouais, je suis comme ça.
Pour en revenir aux morceaux, les couleurs choisies et évoquées au long du disque sont très variés et sont un véritable plus pour le groupe. On trouve en vrac des plans quasi noise (2ème partie du solo dans « The void »), des idées de chant qui passeraient sans problème dans du ragga (« 2666 »), des ambiances Stoner western (intro de « Pluton ») etc etc.
Par contre il faut que je le mentionne sinon ça va me hanter un moment : la pochette est moche. Ouais, OK, je sais, l’art c’est un truc subjectif, chacun est différent blablabla… ouais ben n’empêche que la pochette est moche. Point. Je ne développerai même pas, pas envie d’insister non plus.
Pour un premier album, le résultat est plus que réussi et on attend la suite avec plaisir.
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