Ça commence avec une petite ritournelle tristounette de rien du tout. Dès le deuxième morceau on se dit qu’elle représentait l’antichambre de l’enfer. On est tout de suite stupéfié par la massivité du son qui se trouve être au moins, sinon plus heavy que celui d’Electric Wizard sur « Dopethrone ». Ça vous cause ? Ecrasement total. Seuls quelques rares breaks et échappées acoustiques permettent d’atténuer brièvement la pression que nous infligent ces trois ricains. Révélation. Ce disque est une méthode de préparation subliminale aux conditions de vie orbitales. Tout devient clair. Les ricains ont effectivement prévu de bousiller la planète. Comme ils ne peuvent pas envoyer tous leurs ressortissants en stage dans la centrifugeuse de la Nasa avant de quitter définitivement la Terre dans les fusées qu’ils font construire par les enfants thaïlandais, ils ont demandé à Warhorse de travailler pour eux. En loucedé. Ces agents-doubles proposent ainsi une musique proche de celle de Grief, Sleep et Cathedral pour préparer les doom addicts « à l’insu de leur plein gré » (selon une formule devenue célèbre). Ce qui signifie également que seuls les fans de doom seront sauvés de l’Apocalypse. Heureux ceux qui liront cette chronique. Heureux ceux qui achèteront ce disque. Une preuve supplémentaire ? Vous pensez que le son de basse flangérisé a été réalisé en studio ? Détrompez-vous, il ne s’agit de rien d’autre que des premières navettes spatiales ayant décollé pendant l’enregistrement.
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