Wo Fat est un groupe que j’adore et qui mine de rien avec ses premiers albums revient très souvent dans ma liste d’écoute. J’aime leur son et leurs compos et j’attendais leur nouvelle livraison avec impatience, c’est peu de le dire. Dans la lignée de leur précédent effort, The Black Code est très dense et excellent. En cinq titres (de 5 à 12 minutes pièce), la messe est dite. Et inutile de peser le pour et le contre, Wo Fat c’est du tout bon, c’est du solide.
Déjà la production est monstrueuse et parfaitement en adéquation avec l’esprit du groupe. Lourd sans être pesant, une surenchère dans les basses sans exagération et un parfait équilibre qui rend justice au travail effectué.
Niveau composition, on ne s’ennuie pas une seconde, bien au contraire ! Le groupe nous livre cinq petits bijoux bien taillés avec juste ce qu’il faut de son gras pour vous plaire. Le titre éponyme résume bien l’ensemble. Super riff, voix bien posée et qui sonne authentique, jam et solo bien placés et un ensemble hyper convaincant. Le groupe est vraiment efficace sur des morceaux d’une dizaine de minutes. C’est le timing idéal pour eux je trouve. On sent que le groupe prend son temps pour placer ses idées, pour les bonifier et surtout ne pas les expédier trop vite. Un album qu’on écoute et réécoute avec plaisir et qui, tout comme les autres, devrait tourner régulièrement chez moi, peut être même plus.
C’est dans les longues parties instrumentales, agrémentées de forts jolis solos que le groupe montre toute l’étendue de son talent et de ce côté c’est l’assurance de combler les plus exigeants d’entre vous. L’alternance entre passages bien lourds, d’autres plus rapides ou encore certains très planants (The Shard Of Leng en est le parfait exemple) ravira aussi bon nombre d’entre vous c’est une certitude.
Un album à déguster sans la moindre modération tant il est réussi.
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