Tiens donc, Hulk passe en première partie du plus grand groupe de rock n’roll du monde, j’ai nommé les Supersuckers, à seulement 10 minutes de chez moi. C’est une occasion à saisir.
Car, au moment ou j’ai acheté ma place pour ce concert, Hulk était encore Hulk, et pas encore Les Anges.
Le groupe investit donc la scène du Grand Mix vers 20H30, devant un parterre quasi désert en ce mercredi soir. Enfin, ce n’est pas le groupe qui investit la scène, c’est Sandra Hagenaar, transfuge de Fifty Foot Combo, qui vient se placer à la gauche du public devant son Hammond. Et là, un certain malaise s’installe en moi et je me demande quel est l’intérêt de taper des “poses” à faire pâlir d’envie un Dave Wyndorf. Après une intro pour le moins étonnante donc, durant laquelle Sandra, tel un chef d’orchestre, bat la mesure en cadence avec sa main, le reste des Anges, c’est à dire les 3 musiciens de Hulk, fait son entrée. Premières notes de guitare, et bang, deuxième malaise. Nos 3 messieurs sont placés carrément sur la droite, complètement à l’opposé de leur nouvelle partenaire de jeu, laissant ainsi un espace désertiquement béant au centre de la scène du Grand Mix. En matière d’intégration de nouveaux musiciens, on a connu mieux il me semble. Bref, Les Anges jouent, et on ne sait trop ou regarder. A Droite pour voir Hulk, asséner des riffs assassins et des rythmiques de plombs ? A Gauche, pour regarder plus qu’écouter les mimiques parfois à la limite du grotesque de miss Hagenaar ? Bref, le groupe a beau enchaîner les titres, dont le déjà célèbre “Boys, Boys, Boys” qui a fait connaître le combo via son myspace, la performance scénique me laisse indiscutablement perplexe. Le seul véritable moment appréciable viendra, pour moi, lorsque l’organiste quittera la scène le temps d’un morceau. Bref, la prochaine fois que je verrais les Anges en concert, je fermerai les yeux pour concentrer sur Herr Mayer et son petit côté Elvis, et sur les frappes de Don Giacomo.
Stonerpope
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