Terraplane – Into The Unknown


(2006)

Fondée en deux-mille-deux, la formation allemande a depuis lors jeté l’éponge en tant que Terraplane pour continuer sous le nom de Green Monkey. Le nouveau projet compte dans ses rangs l’essentiel de ceux qui commirent l’autoproduction dont je vais brièvement vous causer.

Après deux singles “Orange Sunshine” et “War”, deux ep “Stonersessions” et “Forlorn” ainsi qu’un long format
“Psychedelic Wonderland” plus quelques participations sur des compilations et autres demos, le groupe nous a concocté un album de plus de quarante-cinq minutes de toute grand classe.

Après une brève intro synthétique, les riffs rapides de “Orange Salvation” déboulent de nul par pour un rapide instrumental très fuzz au groove fort sympathique. On change un peu de registre avec “Once I Was You” où les parties vocales font leur entrée, ce morceau toujours fuzz se rapproche de ce que pratiquent les formations scandinaves et étasuniennes actives dans ce style sans en être une copie pour autant. Le soleil envahit ma platine cd avec “Moonflower Blues Pt.II” dont les premiers accords s’oriente dans un style nettement plus acoustique que les morceaux précédents, la suite me confirme la chose : le désert et sa chaleur plombée règnent sur cette balade toute en douceur qui s’étale lentement sur près de sept minutes et me fait mieux comprendre pourquoi le groupe cite Led Zeppelin comme influence majeure.

On continue avec “Mantra” qui renoue avec les sonorités du début de cet album en un peu plus heavy tout de même et sur un rythme très cool. Exit le fuzz avec “Lower” et sa ligne de batterie très rock’n’rollienne, ses chants bien en avant ainsi que sa fin en décélération constante ; ce morceau ne m’émeut guère et je passe la suite. La suite c’est “Black Mystery”, constituée uniquement de parties vocales et guitares sèches ; l’utilisation de grosse reverb sur la voix et les bottlenecks me rappellent agréablement les travaux récents de Nick Oliveri.

Avant une rapide outro menée pied au plancher par la totalité des protagonistes, on a droit à un imposant morceau qui dépasse allègrement le quart-d’heure : “Into the Unknown”. Plage éponyme de ce cd, elle explore d’autres horizons musicaux en flirtant pas mal avec ce que pratiquaient les Doors – une autre influence de ces germains – le clavier en moins. Bien qu’assez intéressante, cette section-là me laisse assez froid ; peut-être ne suis-je pas dans les conditions nécessaires à l’approche d’un titre de ce type et que le plaisir viendra par la suite car j’ai beau me le repasser plusieurs fois, je préfère nettement les titres plus rapides et fuzzy que la formation nous propose et qui eux me plaisent réellement.

Une bonne autoproduction d’un groupe qui a amplement le potentiel de passer à la vitesse supérieure vu la qualité de ses compositions et son expérience. Je me réjouis d’entendre la suite de leurs aventures avec le nouveau projet qu’anime, entre autres, Christian Oelke leur chanteur et guitariste.

Contact:
www.terraplane.de.vu
www.myspace.com/psychedelicterraplane

chris

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