Quel intérêt de chroniquer 20 ans après sa sortie une autoproduction passée totalement inaperçue à l’époque, tellement inaperçue qu’elle ne figure même pas sur certaines discographies du groupe qu’on trouve sur internet? Quel intérêt de dire tout le bien que l’on pense d’un disque totalement introuvable et qui ne sera certainement jamais ré-édité?
Et bien tout simplement le fait que j’adore ce disque. J’adore ses qualités et ses défauts et je suis d’avis que tout le monde devrait s’y attarder 35 minutes au moins, le temps de découvrir et pourquoi pas rester accroché.
Une batterie, une guitare et un clavier. 3 bonnes raisons de s’attarder sur ce trio originaire de Detroit.
La présence du clavier participe grandement à l’identité propre du groupe et à son caractère si particulier. J’adore cette touche totalement 70’s assumée et fichtrement bien utilisée. Ajouté à côté de cela une batterie qui ne s’économise pas et un guitariste qui ne s’empêche aucune envolée survoltée ou planante et vous obtenez un mélange détonnant et à mon sens, 100% stoner.
Alors oui, c’est une autoprod un peu roots, oui on a surement entendu mieux depuis, mais sérieusement, c’est du rock pur jus, à l’ancienne et bien mitonné.
C’est bourré de très bons moments, tant planants que heavy, c’est riche, c’est sans concession et même vingt ans après ça reste un réel plaisir à écouter.
Un groupe qui aura sorti au final trois albums, trois excellents albums dont un “Dope Deal”, véritable référence personnelle du stoner et que je vous invite à (re)découvrir, certes tardivement.
Mais vous connaissez le diction, “mieux vaut tard que jamais”, et en musique, ce diction n’a jamais eu autant force de loi.
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