Cela fait plus de deux ans que l’on attend le successeur d’Apollo, dernier album en date de Nebula. Et voilà que le groupe nous sort un simple EP de 6 titres pour nous faire attendre. Ca sent un peu l’arnaque moi je pense, où plutôt je pensais. Avec Heavy Psych, le groupe explore de nouveaux espaces et ce à la limite de l’expérience sous psychotrope, à se demander si le titre n’est pas en rapport avec cela. Tout en reconnaissant la patte Nebula, on ne peut s’empêcher de penser en écoutant ce mini album que le groupe a voulu tenter des choses, aller encore plus loin dans le planant. Les rythmiques de guitares s’envolent littéralement vers des niveaux rarement atteints et c’est peu dire lorsque l’on connait Eddie Glass. Et le mieux dans tout ça c’est que ça sonne bien et même très bien. Si vous avez les chakras ouverts juste comme il faut, vous allez vous retrouvez transporté par un son planant, prenant, trippant. Le travail de production sert admirablement des compositions de très bonne facture et on regrette juste que ce ne soit pas un peu plus long. Avec quelques titres de plus, on tenait là l’album de l’année.
Avec Heavy Psych, Nebula nous met l’eau à la bouche et ne fait que redoubler notre attente du prochain album.
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