Ca commence fort. « Electric machine » se compose d’un méga riff sabbathien décliné à l’infini. Pas de doute, nous sommes en territoire connu. Ça ronfle, ça masse, ça martèle. Six morceaux seulement mais qui durent longtemps. On retrouve aussi un peu l’ambiance des Melvins de l’époque « Bullhead » où ils étaient le groupe le plus heavy de la terre. Jolie digression pour introduire que justement, c’est Lori, l’ex-bassiste des Melvins qui tient ici la guitare et chante, accompagnée d’un certain Joey Osbourne à la batterie. Sachant que Dale Crover est également présent sur ce disque pour manipuler certains petits instruments d’arrangements, il n’est certainement pas interdit de penser que nous sommes là en présence d’une reformation des Melvins presque originelle (presque car c’est Matt Lukin, aujourd’hui Mudhoney, qui était leur premier bassiste, Lori n’est arrivée après). Les indications sur le disque étant minimales, les photos des musiciens ne présentant pas leurs visages, je n’ai pas davantage d’éléments d’appréciation. Je ne peux que déduire. Connaissant les Melvins, cela n’aurait absolument rien d’incongru. Quoiqu’il en soit, on ne peut que se réjouir de la réapparition de Lori qui avait subitement abandonné les Melvins car elle était tombée non moins subitement, gravement malade. La revoilà donc quasiment au même point qu’elle nous avait laissé. Apparemment, elle a toujours ce goût pour l’artillerie lourde qu’on un peu délaissé ses anciens compagnons. Je regretterai simplement sa voix qu’elle a beaucoup trop monocorde à mon goût. Sa linéarité plaintive, passé le premier morceau devient un peu agaçante à la longue. La voix de Buzz m’aurait davantage convenu, mais bon. La zique est vraiment terrible. Fuckin’ heavy !
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