La dernière fois que j’ai eu l’occasion de discuter avec Brant Bjork c’était pour les dix ans de Jalamanta, son premier album studio. Et je lui avais fait remarquer que l’année 2010 serait le vingtième anniversaire de sa toute première production, j’ai nommé Sons of Kyuss. Sa réponse avait alors était directe, sincère et spontanée : « le temps passe vite lorsqu’on s’amuse ». Et finalement, alors que certains ressassent encore et toujours le passé et manquent beaucoup de choses, me voici à chroniquer le septième album du bonhomme. Car oui les amis, Brant nous sort déjà son septième album solo Gods & Goddesses.
A l’image de ses autres productions, ce nouvel opus a des qualités et des défauts.
J’avais terminé ma chronique de Somera Sol en évoquant un « avenir musical varié et riche ». Sans être complètement déçu, je dois tout de même avouer que nous en sommes assez loin. En effet, les nouveautés sont assez rares et on a parfois l’impression que Brant nous ressort quelques plans, en particulier dans sa façon assez typique et stéréotypée de nous servir ses intros. Plus proche de Saved by Magic que de Somera Sol, les titres s’enchaînent dans un ensemble assez homogène et les recettes maintes fois utilisées le sont encore ici. Mais c’est indéniable, ça marche. Car Brant Bjork, c’est avant tout un feeling, une touche. Et j’en suis parfois à me demandé ; et si Brant Bjork nous le sort cet album qui révolutionne sa musique, l’accepterait on ? Et lorsque l’écoute se termine vous vous dites une nouvelle fois, ok, ce n’est pas encore le grand changement mais c’était cool.
Au risque de me répéter, je dirai que si vous avez aimé les précédents, celui-ci ne vous laissera pas indifférent et si vous avez lâché Brant il y a déjà quelques albums, Gods & Goddesses ne vous raccrochera pas. Brant nous offre ici un bon album, un de plus.
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