Brant Bjork – Jacoozzi


Les changements de labels de notre ami Brant Bjork auront permis de voir deux arlésiennes devenir finalement réalités. Le passage chez Napalm Records a vu la sortie du tant de fois annoncé et tout autant de fois repoussé album live (Europe ’16 sorti en 2017). Une bien belle galette que beaucoup de fans attendaient et qui a fort justement récompensé leur patience. Désormais chez Heavy Psych Sounds, Mr Cool voit un autre de ses projets voir le jour. Celui-ci était bien plus incertain puisqu’on ne compte plus les interviews avec la fameuse question sur la session d’enregistrement connue sous le nom de « Jacoozzi » où Brant répond de façon évasive. Sortira ? Sortira pas ? Et bien voilà la décision finalement prise, surement grâce au label.
Il faut dire que ce nouvel album solo de Brant Bjork a été enregistré en décembre 2010. Autant dire que bon nombre des fans avaient déjà renoncé à entendre un jour ces morceaux.
Après avoir écouté ces titres, nous voilà aussi avec la réponse qui nous taraudait. Véritables pépites en sommeil qui n’attendaient qu’une sortie pour briller de tout leur éclat ou simple jam session qui dort au fond d’un tiroir car dénuée d’un réel intérêt artistique (et donc commercial) ? Mon avis (et je suis un fan de Brant) penche pour la deuxième solution, soyons honnête. Cette dizaine de titres, presqu’entièrement instrumentaux, ne changeront pas la face du rock, ni même la carrière de Brant Bjork. De là à parler de sortie anecdotique, il n’y a qu’un pas.
Ce n’est pas mauvais, ça non. C’est juste que ça n’apporte rien de nouveau et que c’est même parfois un peu long. Prenez le premier titre, « Can’t Out Run the Sun ». Ça se traine en longueur avec des variations minimes sans jamais décoller véritablement. Plus de sept minutes pour une ou deux idées de batterie agrémentées d’une guitare en mode automatique. Et c’est pareil pour le deuxième titre à bien y regarder. « Oui » (c’est le titre), la sixième piste, sort un peu du lot avec sa batterie qui s’emballe mais là encore, force est de constater que Brant a déjà fait bien mieux.
Bref, ne tirons pas à boulets rouges sur cette sortie car elle a le mérite d’exister mais elle est à réserver aux fans hardcore. Brant avait pris beaucoup de plaisir lors de cette session et c’était certainement un passage obligé dans son processus créatif, elle est donc à prendre comme un document, une archive, plus que comme un véritable album solo.

Point Vinyle :

Heavy Psych Sounds n’est pas avare avec un pressage sur galettes : Vertes transparentes (250), oranges (700), « Splatter » orange/rouge/jaune (600) et noires.

 

 

 

Note de Desert-Rock
   (5/10)

Note des visiteurs
   (7.5/10 - 2 votes)

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1 commentaire
  • Complètement d’accord (mais à réécouter quand même).
    Rudy

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