“Inspiré par « Dune » de Frank Herberts, dédié au fans de classic stoner et de science fiction.”
Voila ce qu’annonce la bio du groupe et qui pourrait très bien me servir de chronique entière si j’étais flemmard (ouais, je le suis, mais une fois de temps en temps on peut faire un effort non ?).
Franchement c’est exactement ça, du Stoner à l’ancienne joué avec le cœur par et pour des Stoneheads, avec en toile de fond l’imagerie SF qui va bien.
Enregistré en 2014 après s’être entraîné sur des démos et autres EP, le son d’Echoes of the big sand est un peu étouffé à la première écoute mais au fil de l’album ce défaut se fait oublier et les compos suffisamment bien ficelées nous font voyager bien loin de ce petit problème.
Je vous mets au défi de ne pas taper du pied au moins une fois par titre, chaque chanson comporte au minimum un riff qui déclenche un hochement de tête, un sourire ou un soubresaut dans la jambe.
L’album à tendance lente et groovy, donne envie de prendre son temps, de vivre chaque chose en suivant son propre rythme (comprendre : attendre que la bière rafraîchisse).
Même sur les morceaux dont le tempo est plus élevé, une impression de pesanteur s’installe et le groove vous tient.
Les passages instrumentaux sont particulièrement réussis et évocateurs, tentez donc le coup avec « The golden path » qui sert de final à l’album. C’est d’ailleurs rassurant pour l’avenir quand on sait que le groupe vient de changer de chanteur, heureusement que tout ne reposait pas sur les parties chantées …
Si on garde l’univers de Dune en tête on ne peut s’empêcher de voyager au coté de Muad’Dib lors de ses longues traversées du désert, à la recherche des Fremen.
Pensez donc à emmener une gourde lors de vos écoutes de ce disque (non, pas elle, une bouteille…).
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