Headcharger – The End Starts Here


Headcharger - The End Starts Here

Troisième album des normands de Headcharger, ce « The End Starts Here » s’avère être, en ce début 2010, une sorte de mètre étalon en matière de rock qui tâche ‘made in France’, qu’il sera bien difficile de surclasser.Un son énorme, des rythmiques qui, pour certaines, fleurent bon la Louisiane chère à Down, des vocaux oscillant entre hargne fédératrice et chant beaucoup plus posé (là encore à la manière d’un Down), voilà comment décrire la nouvelle livraison du quintette caennais.Parmi les 14 titres (excusez du peu !), on retiendra les riffs et refrains ultra-accrocheurs de ‘Without a Nation’, ou encore le solo tout droit sorti des seventies de ‘The Gambler’. Magnifique aussi le changement d’ambiance créé, à la moitié de la galette par l’enchainement du ‘Harvey Keitel’s syndrome’, digne héritier d’un Alice in Chains époque Dirt, de ‘Would You’ et son air d’harmonica que n’aurait pas renié un Clutch et du ‘Thousand Tides’ résolument NYC Hardcore dans l’âme avec des guitares tranchantes et un chant « in your face ». Après cet interlude, Headcharger remet la gomme avec des titres groovy et graisseux à souhait, avant de venir clôturer cet excellent opus avec un ‘Something, Someone’ tout en finesse pour un atterrissage en douceur.L’album n’est certes pas le plus original qui soit, mais est suffisamment couillu et diablement bien écrit pour que l’auditeur se le passe en boucle en tapant frénétiquement du pied.Une belle surprise en tout cas, fleurtant avec les frontières du stoner, que je conseille aux amateurs de rock’n’roll.

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