Hulk – The Codeine Sessions


Hulk - The Codeine Sessions

Histoire de se rappeler à notre mémoire et de nous faire patienter avant la sortie d’un nouvel album prévu pour septembre, Hulk débarque avec cet EP dont le titre et la pochette ne devraient pas passer inaperçus sur les présentoirs de votre crémerie habituelle.
Composés de chutes des sessions de « Cowboy Coffee & Burned Knives » enregistrées au Rancho de La Luna en compagnie de quelques gloires locales, ces cinq titres seraient le résultat de jams jouées sous influence, d’où le titre de la galette. On se doutait déjà que pour enregistrer et mixer cet album en neuf jours, ils n’avaient pas du carburer au lait-fraise, surtout en présence des freaks notoires qui traînaient dans le studio, mais cette fois-ci, ils annoncent la couleur d’entrée de jeu. Et tandis que sur « Cowboy », la présence de Dave Catching, Brant Bjork, Jessie Hugues ou Chris Goss restait discrète, « The Codeine Sessions » nous propose des collaborations plus serrées, les invités prenant tour à tour part à la composition et assurant le chant, à l’exception du premier titre 100% Hulk.
Cà s’ouvre donc sur « Keep Talking », une petite bombe comme on les aime, du rock’n’roll sans fioritures, direct et racé avec un refrain rehaussé de cœurs géniaux tellement ils sont évidents. Le genre de morceau taillé pour la scène où Hulk excelle. Sur « Gimme Some Skin », Jesse Hugues fait étalage de ses gimmicks vocaux habituels pendant que derrière, les trois autres balisent en terrain connus, ce qui n’est pas vraiment le cas de « Seducer » (déjà présent sur l’album) sur lequel on reconnaît directement la patte de Brant Bjork, toujours prompt à lâcher un petit riff plus funky et à apporter sa touche de coolitude. La surprise vient de « Electricitat » franchement orienté Rockabilly sur lequel Dave Catching s’amuse à imiter Lux Interior avant de prêter main forte à Chris Goss sur « Scary Song », un morceau psyché quasi-instrumental plein des nappes de guitares vaporeuses qui sentent bon la fin de soirée bien chargée.
En bonus, deux vidéos réalisées par Marco Laguna qui en matière de rock’n’roll déjanté n’a de leçons à recevoir de personne. Cà ne risque pas de remporter un MTV Award mais le montage sec et nerveux colle parfaitement au groupe et on en demande pas plus.

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