A l’image de la pétrolette l’illustrant, ce premier jet de la formation du sud-ouest de la France démarre sur les chapeaux de roues ! ‘Fibula Fibroid’ qui ouvre le bal de manière frontale est un rock bien carré dans un registre à quelques encablures des Helvètes de Mean avec qui ils ont partagé l’affiche lors d’une poignée de dates en compagnie d’Atomic Bitchwax. Rien de nouveau sous le soleil diront certains, mais une recette qui continue à faire ses preuves à mon sens ! Un coup de sélecteur vers le haut et on attaque avec le gros morceau de la production qui s’étale sur plus de huit minutes. ‘Beyond My Tombstone’ est un morceau entêtant qui tourne sur lui-même de manière agréable, un peu comme les versions live de ‘The End’ des Doors, et sert de trame aux questions existentielles du chanteur et parolier de la formation. Avec ‘Graveyard Blues’, on pénètre une zone plus sombre aux relents doomesque soutenus par de grands coups de basse bien appuyés. ‘Wall Of Gold’ nous ramène dans la zone rouge avec ses plans efficaces. Les deux morceaux qui le suivent ‘Evangile Apocryphe’ ainsi que ‘The Last’ renouent avec l’univers sombre dans lequel le groupe nous avait déjà baladé précédemment. Pour clore ce premier essai autoproduit par le groupe et mixé ainsi que masterisé par Eric Diez en 2003, ces drôles d’oiseaux ont extrait le mordant de leurs titres les plus véloces et la noirceur de leurs compos les plus lancinantes. ‘Eternal Sunrise’ est une synthèse assez représentative du potentiel du quatuor.
Même si la galette a déjà quelques années, gageons que ce groupe toujours en activité n’a pu que se bonifier avec le temps et les expériences scéniques. Les amateurs d’Halfway To Gone vont apprécier.
Contact:
http://junkyardbirds.free.fr/
www.myspace.com/junkyardbirds
Chris
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