Om… le groupe qui fascine ou laisse totalement indifférent. Il faut dire que, né des cendres de Sleep, le groupe a de quoi surprendre avec une musique assez indéfinissable. Qui plus est, leurs détracteurs y voient une musique répétitive voir lassante, manquant d’originalité et ne sachant pas se renouveler. Mais pourquoi vous dis je tout cela? Simplement parce que je fais partie de la première catégorie de personnes et que, si à la lecture de cette chronique vous allez écouter cet album, certains pourraient se dire “mais les gars de desert-rock ils sont bien gentils avec leur chronique dithyrambique mais c’est naze ce truc”. Et à la limite je ne pourrais leur jeter la pierre.
Oui c’est ça, Om on adhère énormément ou pas du tout, pas de juste milieu. Sauf que ce groupe poursuit inlassablement, invariablement même, son chemin et nous voici déjà au quatrième album. Alors oui, mille fois oui, les reproches (sans en être vraiment) que l’on avait fait pour les albums précédents sont encore et toujours les mêmes. On a l’impression que le groupe ne se renouvelle pas vraiment et c’est en partie vraie. Mais sérieusement, que c’est bon. Avec un chant toujours aussi hypnotique, une ligne de basse qui l’est tout autant et un jeu de batterie très subtil et aussi très riche, je ne peux m’empêcher de crier au génie. Car oui, le génie se trouve aussi dans la simplicité (toute relative ici attention). C’est fort, c’est prenant, une longue méditation en quatre chapitres. Et puis ce groupe sait vous surprendre. Prenons par exemple le passage absolument magnifique de flûte pour terminer Meditation is the Pratice of Death, c’est osé mais totalement bien placé, parfaitement bien amené et le rendu est splendide.
Steve Albini est comme pour le précédent opus, derrière la console et contribue à son niveau à l’édification de ce temple. Un travail sobre et efficace, exactement ce qu’il faut pour ce groupe.
Alors voilà, j’ai adoré cet album et je n’ai pas vraiment d’argument pour convaincre ceux qui n’ont pas aimé les précédents, tout comme je n’ai pas besoin d’argument pour convaincre ceux qui aiment déjà ce groupe. Une chronique inutile me direz vous? Surement pas, car si parmi vous j’ai persuadé deux trois curieux d’aller jeter une oreille sur leurs productions, et bien c’est que j’ai fait mon job, vous donner envie de découvrir!
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